Attention, Internet a tendance à nous anesthésier

De TravauxIndse
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Introduction

Depuis notre naissance, nous sommes plongés dans les nouvelles technologies. Elles font partie de nos vies et certains d'entre nous y sont accros. Il suffit de se rendre compte du temps que l'on passe sur l'ordinateur en revenant de l'école ou du nombre fois que l'on ouvre cette petite application bleue avec un « f » blanc sur notre smartphone. Pour certains, Internet est devenue une ressource aussi précieuse que l'eau ou l'électricité. Suite à cela, peut-on dire qu'Internet nous anesthésie ?

Problème/Enjeu

Pourquoi dit-on qu' Internet peut nous anesthésier ? Tout simplement parce qu'il nous pousse à rester assis devant notre écrans pendant parfois plusieurs heures, nous bougeons moins, nous sommes captés. On ne se rend pas toujours compte du temps que nous passons sur le Net et de l'effort que cela demande à notre cerveau. Le Net est conçu pour captiver notre attention et pour que l'on ait envie d'y retourner à chaque moment libre. Il absorbe des images, les liens, etc que nous avons explorés dans les sites précédents puis il nous les remet lors d'autres explorations sur les sites prochains. Les possibilités qu'offre Internet sont immenses, nous pouvons avoir accès à la musique, aux films, aux séries, à l'information,... C'est pourquoi nous passons autant de temps devant notre écran. Or, moins on bouge et moins on a envie de bouger, nous somme assis et nous ne faisons rien d'autre que surfer sur la toile. Il faut parfois se forcer à arrêter et éteindre l'ordinateur. Selon certains, ce média nous fait perdre notre temps. Nous sommes sur l'ordinateur alors qu'il y a tellement de choses à faire dans la vie « réelle ».

Conséquences

Mémoire flemmarde Dr. Sparrow  et ses collaborateurs, Daniel M. Wegner d'Harvard et Jenny Liu  de l’Université du Wisconsin ont mis en place une série d’expériences pour tester la mémoire de participants.  Dans la première les personnes interrogées devaient simplement entrer sur un ordinateur plusieurs phrases énonçant des faits insolites par exemple « L’œil d’une autruche est plus gros que son cerveau ». Une moitié des participants croyait que les informations seraient sauvegardées sur l’ordinateur et l’autre que les informations allaient être effacées après avoir été entrées. Dans ce contexte les sujets étaient significativement plus nombreux à se souvenir du fait insolite qu’ils avaient entré quand ils ne pensaient pas pouvoir le retrouver plus tard sur l’ordinateur. « Les participants n’ont pas fait l’effort de se souvenir quand ils savaient qu’ils pourraient rechercher l’information plus tard. » d’après les auteurs… on a donc tendance à accepter de laisser l’ordinateur se souvenir pour nous quand on sait qu’il retiendra l’information.