Attention, Internet a tendance à nous anesthésier : Différence entre versions

De TravauxIndse
(Page créée avec « == <span style="color:blue; ">Introduction</span> == Depuis notre naissance, nous sommes plongés dans les nouvelles technologies. Elles font partie de nos vies et certai... »)
 
(Conséquences)
 
Ligne 12 : Ligne 12 :
 
Dr. Sparrow  et ses collaborateurs, Daniel M. Wegner d'Harvard et Jenny Liu  de l’Université du Wisconsin ont mis en place une série d’expériences pour tester la mémoire de participants.  Dans la première les personnes interrogées devaient simplement entrer sur un ordinateur plusieurs phrases énonçant des faits insolites par exemple « L’œil d’une autruche est plus gros que son cerveau ». Une moitié des participants croyait que les informations seraient sauvegardées sur l’ordinateur et l’autre que les informations allaient être effacées après avoir été entrées.
 
Dr. Sparrow  et ses collaborateurs, Daniel M. Wegner d'Harvard et Jenny Liu  de l’Université du Wisconsin ont mis en place une série d’expériences pour tester la mémoire de participants.  Dans la première les personnes interrogées devaient simplement entrer sur un ordinateur plusieurs phrases énonçant des faits insolites par exemple « L’œil d’une autruche est plus gros que son cerveau ». Une moitié des participants croyait que les informations seraient sauvegardées sur l’ordinateur et l’autre que les informations allaient être effacées après avoir été entrées.
 
Dans ce contexte les sujets étaient significativement plus nombreux à se souvenir du fait insolite qu’ils avaient entré quand ils ne pensaient pas pouvoir le retrouver plus tard sur l’ordinateur. « Les participants n’ont pas fait l’effort de se souvenir quand ils savaient qu’ils pourraient rechercher l’information plus tard. » d’après les auteurs… on a donc tendance à accepter de laisser l’ordinateur se souvenir pour nous quand on sait qu’il retiendra l’information.
 
Dans ce contexte les sujets étaient significativement plus nombreux à se souvenir du fait insolite qu’ils avaient entré quand ils ne pensaient pas pouvoir le retrouver plus tard sur l’ordinateur. « Les participants n’ont pas fait l’effort de se souvenir quand ils savaient qu’ils pourraient rechercher l’information plus tard. » d’après les auteurs… on a donc tendance à accepter de laisser l’ordinateur se souvenir pour nous quand on sait qu’il retiendra l’information.
 +
 +
Une utilisation très régulière de ce média peut avoir d'autres conséquences telles que la cyberdépendance. Celle-ci est un phénomène très récent. Ce terme est utilisé pour désigner la dépendance aux ordinateurs et à Internet, et par extension aux jeux vidéos en réseau, au téléphone portable, au chat, etc. Selon Jean-Charles Nayebi, auteur de "La cyberdépendance en 60 questions", il y aurait 6 à 8 % d'internautes cyberaddict en France. Aux États-Unis, ce serait 11 millions d'internautes qui seraient dépendants au Web.
 +
La cyberdépendance amène à négliger ses autres activités, ses proches, voire la réalité toute entière. Elle est marquée par :
 +
♦ des troubles du sommeil
 +
♦ une perte d'appétit
 +
♦ des problèmes de concentration en cours
 +
♦ une perte de vie sociale
 +
♦ un état dépressif s'il y a un manque
 +
 +
 +
== <span style="color:blue; ">Sources du problème</span> ==
 +
 +
L'origine de ce problème est l'explosion du web et des réseaux sociaux. Les sites comme Facebook ou Twitter comptent de plus en plus de membres. Certains d'entre nous ressentent le besoin d'être connecté en permanence de manière à pouvoir rester en contact avec nos amis ou suivre l'actualité. Internet est également une manière d'avoir un accès direct à l’information. C'est pourquoi il nous maintient devant lui pendant parfois plusieurs heures telle une opération sous anesthésie.
 +
 +
 +
== <span style="color:blue; ">Solutions</span> ==
 +
 +
Pour cela il existe différentes solutions. De la part des informaticiens, ils ont créé plusieurs sites qui peuvent nous aider sans nous "anesthésier" tel que : Duck duck go, framasoft,… Du point de vue des politiciens, il n'y a pas beaucoup de lois qui peuvent nous aider grâce à l'autorisation du contrôle parentale. Du point de vue des utilisateurs, surtout pour les parents, ils peuvent utiliser le contrôle parentale pour limiter l'utilisation d'internet. D'un autre coté nous pouvons aussi  limiter nous même le temps passer sur internet.
 +
 +
== <span style="color:blue; ">Conclusion</span> ==
 +
 +
En conclusion, oui Internet à tendance à nous anesthésier. Nous utilisons le web presque quotidiennement mais, malgré cela, nous pouvons éviter de tomber dans la cyberdépendance. Il suffit de limiter sa présence devant l'ordinateur même si cela n'est pas toujours facile dans la société actuelle. En effet, même si le web nous anesthésie et affecte notre mémoire ou notre concentration, il nous donne également de nombreux outils pour le travail ou pour l'école. C'est pourquoi on ne saurait plus s'en passer. Retenez donc que l'ordinateur c'est bien mais il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que cela dans la vie.

Version actuelle datée du 3 mars 2015 à 20:13

Introduction

Depuis notre naissance, nous sommes plongés dans les nouvelles technologies. Elles font partie de nos vies et certains d'entre nous y sont accros. Il suffit de se rendre compte du temps que l'on passe sur l'ordinateur en revenant de l'école ou du nombre fois que l'on ouvre cette petite application bleue avec un « f » blanc sur notre smartphone. Pour certains, Internet est devenue une ressource aussi précieuse que l'eau ou l'électricité. Suite à cela, peut-on dire qu'Internet nous anesthésie ?

Problème/Enjeu

Pourquoi dit-on qu' Internet peut nous anesthésier ? Tout simplement parce qu'il nous pousse à rester assis devant notre écrans pendant parfois plusieurs heures, nous bougeons moins, nous sommes captés. On ne se rend pas toujours compte du temps que nous passons sur le Net et de l'effort que cela demande à notre cerveau. Le Net est conçu pour captiver notre attention et pour que l'on ait envie d'y retourner à chaque moment libre. Il absorbe des images, les liens, etc que nous avons explorés dans les sites précédents puis il nous les remet lors d'autres explorations sur les sites prochains. Les possibilités qu'offre Internet sont immenses, nous pouvons avoir accès à la musique, aux films, aux séries, à l'information,... C'est pourquoi nous passons autant de temps devant notre écran. Or, moins on bouge et moins on a envie de bouger, nous somme assis et nous ne faisons rien d'autre que surfer sur la toile. Il faut parfois se forcer à arrêter et éteindre l'ordinateur. Selon certains, ce média nous fait perdre notre temps. Nous sommes sur l'ordinateur alors qu'il y a tellement de choses à faire dans la vie « réelle ».

Conséquences

Mémoire flemmarde Dr. Sparrow  et ses collaborateurs, Daniel M. Wegner d'Harvard et Jenny Liu  de l’Université du Wisconsin ont mis en place une série d’expériences pour tester la mémoire de participants.  Dans la première les personnes interrogées devaient simplement entrer sur un ordinateur plusieurs phrases énonçant des faits insolites par exemple « L’œil d’une autruche est plus gros que son cerveau ». Une moitié des participants croyait que les informations seraient sauvegardées sur l’ordinateur et l’autre que les informations allaient être effacées après avoir été entrées. Dans ce contexte les sujets étaient significativement plus nombreux à se souvenir du fait insolite qu’ils avaient entré quand ils ne pensaient pas pouvoir le retrouver plus tard sur l’ordinateur. « Les participants n’ont pas fait l’effort de se souvenir quand ils savaient qu’ils pourraient rechercher l’information plus tard. » d’après les auteurs… on a donc tendance à accepter de laisser l’ordinateur se souvenir pour nous quand on sait qu’il retiendra l’information.

Une utilisation très régulière de ce média peut avoir d'autres conséquences telles que la cyberdépendance. Celle-ci est un phénomène très récent. Ce terme est utilisé pour désigner la dépendance aux ordinateurs et à Internet, et par extension aux jeux vidéos en réseau, au téléphone portable, au chat, etc. Selon Jean-Charles Nayebi, auteur de "La cyberdépendance en 60 questions", il y aurait 6 à 8 % d'internautes cyberaddict en France. Aux États-Unis, ce serait 11 millions d'internautes qui seraient dépendants au Web. La cyberdépendance amène à négliger ses autres activités, ses proches, voire la réalité toute entière. Elle est marquée par : ♦ des troubles du sommeil ♦ une perte d'appétit ♦ des problèmes de concentration en cours ♦ une perte de vie sociale ♦ un état dépressif s'il y a un manque


Sources du problème

L'origine de ce problème est l'explosion du web et des réseaux sociaux. Les sites comme Facebook ou Twitter comptent de plus en plus de membres. Certains d'entre nous ressentent le besoin d'être connecté en permanence de manière à pouvoir rester en contact avec nos amis ou suivre l'actualité. Internet est également une manière d'avoir un accès direct à l’information. C'est pourquoi il nous maintient devant lui pendant parfois plusieurs heures telle une opération sous anesthésie.


Solutions

Pour cela il existe différentes solutions. De la part des informaticiens, ils ont créé plusieurs sites qui peuvent nous aider sans nous "anesthésier" tel que : Duck duck go, framasoft,… Du point de vue des politiciens, il n'y a pas beaucoup de lois qui peuvent nous aider grâce à l'autorisation du contrôle parentale. Du point de vue des utilisateurs, surtout pour les parents, ils peuvent utiliser le contrôle parentale pour limiter l'utilisation d'internet. D'un autre coté nous pouvons aussi limiter nous même le temps passer sur internet.

Conclusion

En conclusion, oui Internet à tendance à nous anesthésier. Nous utilisons le web presque quotidiennement mais, malgré cela, nous pouvons éviter de tomber dans la cyberdépendance. Il suffit de limiter sa présence devant l'ordinateur même si cela n'est pas toujours facile dans la société actuelle. En effet, même si le web nous anesthésie et affecte notre mémoire ou notre concentration, il nous donne également de nombreux outils pour le travail ou pour l'école. C'est pourquoi on ne saurait plus s'en passer. Retenez donc que l'ordinateur c'est bien mais il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que cela dans la vie.