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LE SEIGNEUR DES ANNEAUX LA COMMUNAUTE DE L'ANNEAU

PROLOGUE

Galadriel : I amar prestar aen... Le monde a changé... Han mathon ne nen... Je le vois dans l'eau... Han mathon ne chae... Je le ressens dans la terre... A han noston ned gwilith... Je le sens dans l'air. Beaucoup de ce qui existait jadis est perdu, car aucun de ceux qui vivent ne s'en souvient. Tout commença lorsque les Grands Anneaux furent forgés. Trois furent donnés aux Elfes, immortels, les plus sages et les plus respectables de tous les êtres. Sept aux Seigneurs Nains, grands mineurs et scuplteurs de la montagne. Et neuf, neuf Anneaux furent donnés à la race des Hommes, qui par-dessus tout désiraient le pouvoir. Car à travers ces Anneaux furent transmisent la force et la volonté de gouverner chaque race. Mais ils furent tous dupés, car un autre Anneau fut forgé, sur les terres du Mordor, dans les flammes de la Montagne du Destin, Sauron le Seigneur des Ténèbres, forgea en secret un Maître Anneau pour gouverner tout les autres. Dans cet Anneau, il déversa sa cruauté, sa malveillance, et la volonté de dominer toute vie. Un Anneau pour les gouverner tous. L'une après l'autre, les contrées libres de la Terre du Milieu tombèrent sous l'emprise de l'Anneau, mais ils en furent certaines qui resistèrent. L'ultime alliance des Hommes et des Elfes entra en guerre contre les armées du Mordor, et sur les versants de la Montagne du Destin, ils se battirent libérer la Terre du Milieu. La victoire était proche, mais le pouvoir de l'Anneau ne pouvait être vaincu. Ce fut à ce moment précis, alors que tout espoir avait disparu, qu'Isildur, le fils du Roi, s'empara de l'épée de son père. Sauron, l'ennemi des peuples libres de la Terre du Milieu, fut vaincu. L'Anneau alla à Isildur, qui eut la seule opportunité de détruire le Mal à jamais, mais le cœur des Hommes est aisément corruptible. Et l'Anneau de pouvoir à sa volonté propre. Il trahit Isildur, le menant à la mort. Et certaines choses qui n'auraient pas dû être oubliées furent perdues. L'histoire devint une légende. La légende devint un mythe. Pendant deux mille cinq cent ans, plus personne n'entendit parler de l'Anneau. Jusqu'à ce que, par hasard, il prit au piège un nouveau porteur. L'Anneau vint à une créature nommée Gollum, qui l'emmena dans les galeries souterraines des Monts Brumeux, c'est là que l'Anneau le rongea. L'Anneau apporta à Gollum une vie incroyablement longue. Pendant cinq cent ans il lui dévora l'esprit, et dans l'obscurité de la caverne de Gollum il attendait. Les ténèbres s'insinuèrent à nouveau dans les forêts du monde. Une ombre à l'Est engendra une rumeur, murmure d'une peur sans nom. L'Anneau de Pouvoir comprit que son heure était venue. Il abandonna Gollum, mais il se passa une chose à laquelle l'Anneau ne s'attendait pas. Il fut ramassé par la créature la plus improbable qu'il soit. Un Hobbit, Bilbon Sacquet, de la Comté. En effet l'heure approche où les Hobbits détermineront le destin de tous.

A PROPOS DES HOBBITS

Bilbon : Le vingt-deuxième jour de septembre de l'année mille quatre cent, selon le calendrier de la Comté, Cul-de-sac, chemin des Trous-du-talus, Hobbitebourg quartier Ouest, la Comté, Terre du Milieu, le Tiers Age de ce monde. « Aller et Retour. Récit d'un Hobbit par Bilbon Sacquet. » Bon... par où commencer ? Ah ! oui « A propos des Hobbits ». Les Hobbits vivent de la culture de leurs terres dans les quatre régions de la Comté depuis plusieur centaines d'années. Satisfaient d'ignorer et d'être ignorés du monde des Grandes Gens. La Terre du Milieu étant après tout remplie d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits semblaient de bien peu d'importance car ils n'étaient jamais connus comme de valeureux guerriers et ne comptaient pas non plus parmis les plus sages. Frodon ! Il y a quelqu'un à la porte ! En fait, il est de notoriété publique que la véritable passion des Hobbits est la boustifaille. C'est une rumeur plutôt injuste car nous avons aussi développé un intérêt certain dans le brassage de la bière et le fumage de l'herbe à pipe. Mais ce qui nous tient à cœur , c'est la paix, la tranquilité et une terre bien cultivée. Car les Hobbits partagent l'amour des choses qui poussent. Oui sans aucun doute notre façon de vivre est pittoresque, mais aujourd'hui plus que tout autre je prends conscience que ce n'est pas une mauvaise choses de fêter une vie simple. Fodon ! La porte ! Tête de bois ! Où est ce petit ?

LA COMTE Frodon : Vous êtes en retard. Gandalf : Un Magicien n'est jamais en retard, Frodon Sacquet, ni en avance d'ailleurs. Il arrive précisement à l'heure prévue. Frodon : C'est merveilleux de vous voir, Gandalf. Gandalf : Vous n'avez pas cru que je manquerais l'anniversaire de votre oncle Bilbon. Alors, comment va ce vieux vaurien ? On dit que sa fête sera particulièrement somptueuse. Frodon : Vous connaissez Bilbon. Il a mit toute la Comté sans dessus dessous. Gandalf : Alors voilà qui n'est pas sans lui déplaire. Frodon : La moitié de la Comté est invitée et l'autre moitié viendra quand même. Bilbon : Ainsi s'écoule la vie dans la Comté, comme dans les Ages passés avec ses allers et venues et un changement qui s'approche lentement si jamais il doit avoir lieu. Car les choses sont faites pour durer dans la Comté. Passant de générations en générations, il y a toujours eu un Sacquet vivant ici, sous la Colline, à Cul-de-sac. Et il y en aura toujours un ! Frodon : Pour tout vous dire, Bilbon est bizarre ces derniers temps. Enfin plus que de coutume. Il a pris l'habitude de s'enfermer dans son bureau, et passes des heures et des heures penché sur de vieilles cartes croyant que je ne le vois pas. Il prépare quelque chose. Très bien, gardez vos secrets. Oui je sais bien que vous êtes impliqué ! Gandalf : Sacrebleu ! Frodon : Avant votre venue, nous les Sacquet étions très bien vu ici. Aucune aventure d'aucune sorte. Rien d'inattendu ne se passait ! Gandalf : Si vous faites référence à l'incident avec le Dragon, je n'étais que peu impliqué. Tout ce que j'ai fait c'est donner un coup de coude à votre oncle pour passer la porte. Frodon : Quoi que vous ayez fait, on vous a officiellement surnommé « le trouble paix ». Enfants : S'il vous plaît Gandalf, les feux d'artifices ! Les fusées de feu ! Frodon : Gandalf, je suis content que vous soyez revenu. Gandalf : Moi aussi, cher petit, moi aussi. Bilbon : Non merci! Nous n'acceptons plus de visiteurs, qu'ils soient amis ou de simple relation ! Gandalf : Et que faites-vous des très vieux amis ? Bilbon : Mon cher Gandalf ! Gandalf : Bilbon Sacquet ! Bilbon : Mon cher Gandalf ! Gandalf : C'est bon de vous voir ! Cent onze ans ! Qui pourrait le croire ! Vous n'avez pas pris une ride ! Bilbon : Je vous en prie entrez, soyez le bienvenu. Je suis très heureux de vous voir ! Du thé ? Ou peut-être quelque chose de plus fort. Il me reste quelques bouteilles d'un excellent vin qui date de 1296, très bonne année. Il est presque aussi vieux que moi ! C'est mon père qui l'avait mis en cave. Et si nous en ouvrions une ? Gandalf : Non merci. Du thé c'est tout ! Bilbon : Je vous attendai la semaine dernière. Non pas que cela m'ennuie. Vous allez et venez à votre guise. Vous me prenez au dépourvu en effet... Je peux aussi vous faire des œufs si vous voulez. Gandalf ? Gandalf : Du thé ce sera tout. Bilbon : Vous ne m'en voulez pas si je grignotte Gandalf : Non, non, pas du tout ! Sacquet : Bilbon ! Bilbon Sacquet ! Bilbon : Il n'y a personne. Ce sont les Sacquet de Besace ! Ils veulent la maison. Ils ne me pardonnent pas de vivre si longtemps. Il faut que je me débarasse de ces gêneurs pendu à la sonnette toute la journée, ne me laissant aucun moment de paix. Je veux revoir les montagnes ! Les montagnes Gandalf ! Et trouver un endroit paisible où je puisse finir mon livre. Gandalf : Alors vous persistez à vouloir mettre votre plan à éxécution? Bilbon : Oui, oui. Tout est organisé. Tout est fin prêt ! Gandalf : Frodon se doute de quelque chose. Bilbon : Naturellement. C'est un Sacquet pas un imbécile de Sanglebuc de recrue ! Gandalf : Vous allez lui dire n'est-ce pas ? Bilbon : Oui, oui. Gandalf : Il vous aime beaucoup. Bilbon : Je sais. Il viendrait sûrement si je lui demandais. Mais au fond de lui Frodon est très attaché à la Comté. Ses champs, ses forêts, ses jolies rivière. Je suis vieux, Gandalf. Je sais que je n'en ai pas l'air, mais je commence à le sentir au fond de mon coeur. Que je me sens déseché, un peu comme du beurre qu'on aurait étalé sur une tartine trop grande. J'ai besoin de vacances. De très longues vacances. D'ailleurs je ne pense pas revenir. En vérité je ne revinedrai pas. Du vieux Toby, la meilleure herbe à pipe de la région mon ami. Ca va être une nuit que l'on oubliera pas !

UNE RECEPTION DE PUIS LONGTEMPS ATTENDUE

Frodon : Allons Sam, fait danser Rosie ! Sam : Non, je vais aller me chercher une bière ! Frodon : Oh ! Que non. Allez ! Bilbon : Alors je me trouvais à la merci de trois monstrueux Trolls. Ils étaient en train de se disputer pour savoir de quelle façon ils allaient nous cuire. L'un préférait à la broche, les autres désiraient s'asseoir sur nous violemment jusqu'à ce qu'on soit de la purée. Ils avaient perdu tellement de temps à se disputer du pourquoi et du comment que les rayons du soleil avaient percés à travers les arbres. Pff ! Et les ont transformé en pierres ! Merry : Vite ! Non non, la plus grosse ! Prends-la ! Bilbon : Mme Sanglebuc. Je suis ravi de vous voir. Soyez la bienvenue, tous ces enfants sont à vous ? Tonnerre du ciel vous avez été productive ! Ca oui ! Les Sacquets de Besace ! Vite, cachons-nous ! Merci mon petit. Tu es un bon garçon et moi je suis très égoïste vois-tu ? Oui, c'est vrai je suis très égoïste. Je ne sais pas pourquoi je t'ai receuilli après la mort de ta mère et de ton père, mais ce n'est pas par charité. Je crois que de tout ceux de ma nombreuse famille, tu étais le seul Sacquet qui avait vraiment de l'esprit. Frodon : Bilbon, avez-vous été boire chez l'Ancien ? Bilbon : Non... enfin si. Mais ce n'est pas l'important ! L'important c'est que tu ailles bien ! Pippin : Ca y est ! Merry : Tu devais la planter dans le sol ! Pippin : Elle est plantée ! Merry : Mais dehors ! Pippin : C'était ton idée ! Frodon : Bilbon, Bilbon, attention au Dragon ! Bilbon : Sornette ! Il n'y a eu de Dragon dans cette région depuis un millénaire. Merry : Très réussi ! Pippin : Lancons-en une autre ! Gandalf : Meriadoc Brandebouc et Peregrin Touque. J'aurais dû m'en douter ! Hobbits : Un discour ! Un discour ! Bilbon : Merci. Merci beaucoup mes chers Sacquets et Bophins, Touque et Brandebouc, Boulots, Fouines, Sonnecor, Bolgers, Sanglebucs et Fierpeton ! Aujourd'hui, et bien c'est le jour de mon 111e anniversaire ! Mais hélas, 111 ans ce fut un temps peu court à passer en compagnie de si excellents et si admirables Hobbits ! Je ne connais pas la moitié d'entre vous autant que je voudrais, et j'aime moins de la moitié d'entre vous à moitié moins que vous ne le méritez. Je... j'ai des choses à faire. Je les ai mises trop longtemps de coté. J'ai le regret de vous annoncer que c'est la fin. Je m'en vais. Je vous dit adieu du fond du cœur ! Au revoir.

AU REVOIR CHER BILBON

Gandalf : Je suppose que vous vous trouvez particulièrement malin. Bilbon : Voyons Gandalf ! Vous avez vu leurs têtes ! Gandalf : Il y a plusierus Anneaux magiques en ce monde, Bilbon Sacquet. Et aucun ne doit être utilisé à la légère ! Bilbon : C'était pour rire un peu ! Vous avez sûrement raison, comme d'habitude. Vous garderez un œil sur Frodon, n'est-ce pas ? Gandalf : Les deux. Aussi souvent que faire se peut ! Bilbon : Je lui lègue tout ce que je possède. Gandalf : Qu'en est-il de votre Anneau ? Vous le lui laissé aussi ? Bilbon : Oui, oui. Il y a une enveloppe là haut sur le rebord de la cheminée. Non, attendez... Il est dans ma poche. N'est-ce pas curieux ? Oui après tout. Pourquoi pas ? Pourquoi ne le garderais-je pas ? Gandalf : Vous devriez laisser cet Anneau ici, je pense Bilbon. Est-ce si difficile ? Bilbon : Mais non. Oh ! Si. Maintenant quand on y est. Je n'ai pas envie de m'en séparer. Il est à moi. Je l'ai trouvé. Il est venu à moi. Gandalf : Ne vous mettez pas en colère ! Bilbon : Si je me mets en colère, c'est votre faute ! Il est à moi. A moi seul. Mon précieux. Gandalf : Précieux ? Il a déjà été appelé de cette façon mais pas par vous ! Bilbon : Ce ne sont pas vos affaires ce que je fais des miennes, Gandalf. Gandalf : Vous avez eu cet Anneau bien assez longtemps Bilbon : Vous le voulez pour vous tout seul ! Gandalf : Bilbon Sacquet ! Surtout ne me prenez pas pour un magicien de pacotille ! Je n'essais pas de vous voler. J'essaie de vous aider. Depuis toutes ces années, nous sommes amis. Encore une fois faites-moi confiance. Laissez-le. Bilbon : Vous avez raison Gandalf, l'Anneau doit aller à Frodon. Il est tard, la route est longue. Oui l'heure est venue. Gandalf : Bilbon, l'Anneau est encore dans votre poche. Bilbon : j'ai trouvé une bonne fin pour mon livre ! « Et il vécut heureux encore, encore et encore jusqu'à la fin de ses jours. » Gandalf : Et c'est ce qui va se passer, mon cher ami. Bilbon : Au revoir, Gandalf! Gandalf : Au revoir cher Bilbon ! Jusqu'à notre prochaine rencontre !

GARDEZ-LE CACHE, METTEZ-LE EN SURETE

Bilbon : Il est a moi, mon précieux, mon précieux. Gandalf : Des énigmes dans le noir Frodon : Bilbon ! Bilbon ! Gandalf : Mon précieux Frodon : Il est parti, n'est ce pas ? Cela faisait longtemps qu'il parlait de son départ. Je ne savais pas qu'il était sérieux. Gandalf ? Gandalf : L'Anneau de Bilbon. Il s'en est allé vivre chez les Elfes. Il vous a légué Cul-De-Sac. Il vous a légué tout ses biens d'ailleurs. L'Anneau est à vous à présent. Mettez-le en sureté. Frodon : Où allez-vous ? Gandalf : Je dois régler certaines choses. Frodon : Quelles choses ? Gandalf : Des questions auquelles il faut des réponses. Frodon : Mais vous venez seulement d'arriver. Je ne comprends pas. Gandalf : Moi non plus. Gardez-le caché. Mettez-le en sureté.

LE RECIT D'ISILDUR Gollum : La Comté, Sacquet ! Gandalf : En l'année 3434 du Deuxième Age, voici le récit d'Isildur, grand Roi du Gondor qui découvrit l'Anneau de pouvoir. « Il est venu a moi l'Anneau unique. » Il sera l'héritage de mon Royaume. Et tous mes descendants seront liés à son destin alors je ne me risquerais pas de faire du mal à l'Anneau. Il m'est très précieux, bien que je l'ai acquis avec souffrances. Les inscriptions sur son contours commencent à s'effacer. L'écriture qui au début était aussi lumineuse qu'une flamme rougoyante a presque disparue. C'est un secret qu'aujourd'hui seul le feu peut révéler Cavaliers noir : La Comté, Sacquet ! Hobbit : Y a plus de Sacquet. Il sont tous à Hobbitebourg, plus loin dans l'Ouest. C'est par là.

AU DRAGON VERT Frodon, Merry et Pippin: Viens dame n'est donc pas peur Car il faut bien que je soigne mon cœur Que le vent souffle et que la pluie tombe Il nous faut partir, plus vite les f'ront Comme j'aime entendre le son de la pluie Et comme j'aime regarder la colline sans bruit Mais mieux encore que ces éléments C'est une bonne bière qui vous rentre d'dans! L'Ancien : Y a de bien curieux individus qui traversent la Comté. Des Nains et des êtres tout aussi peu recommantables. Fierpied : Une guerre se prepare. Les montagnes grouillent de gobelins. Ted : Ce sont des légendes et des contes pour enfants tout cela. Tu deviens comme ce vieux Bilbon Sacquet, complétement toqué ! Fierpied : Le jeune Monsieur Frodon lui est toqué ! Frodon : Et fier de l'être, santé l'Ancien! Ted : Cela ne nous regarde pas c'qui c'passe au-delà de nos frontières. Te mèles pas des affaires des autres ou tu aboutiras à des ennuis plus gros que toi. Rosie : Bonne nuit les garçons ! Sam et Frodon : Bonne nuit ! Ted : Bonne nuit douce demoiselle à la bière dorée ! Sam : Fais attention à qui tu coses là. Frodon : T'inquiètes pas Sam, Rosie sais reconnaître un crétin quand elle en voit un. Sam : Ah oui ! L'OMBRE DU PASSE

Gandalf : Est-il caché ? Est-il en sureté? Frodon : Qu'est-ce que vous faites ? Gandalf : Tendez votre main Frodon, il n'est pas chaud ! Que voyez-vous ? Hein !... Vous voyez quelque chose ? Frodon : Non rien, il n'y a rien ! Attendez, il y a des inscriptions ! Apparemment c'est de l'elfique, je ne peux pas le lire. Gandalf : Peu de gens le peuvent. Ce langage est celui du Mordor, que je ne prononcerais pas ici. Frodon : Le Mordor ? Gandalf : En langue commune ces signes disent : « Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver, un Anneau pour les mener tous et dans les ténèbres, les lier. » Voici l'Anneau unique, forgé par Sauron, le Seigneur des Ténèbres, dans les flammes de la Montagne de Destin. Il a été pris par Isildur de la main de Sauron lui-même. Frodon : Bilbon l'a trouvé dans la caverne de Gollum ! Gandalf : Et pendant soixante ans l'Anneau est resté tranquillement en possession de Bilbon prolongeant sa vie, retardant sa vieillesse. Mais c'est fini Frodon. Le mal gronde en Mordor. L'Anneau s'est réveillé. Il a entendu son Maître l'appeler. Frodon : Mais il a été détruit! Sauron a été détruit. Gandalf : Non Frodon. L'esprit de Sauron a survécu, car sa force vitale est lié à l'Anneau, et que l'Anneau n'a pas été détruit. Sauruon est de retour. Ses Orques se sont multipliés. Sa forteresse à Barad-Dûr a été rebâtie sur les terres du Mordor. Sauron n'a besoin que de cet anneau pour recouvrir les terres de ce monde de ténèbres. Il le cherche. Il le cherche. Toutes ses pensées sont fixées sur lui. Car l'Anneau aspire plus que tout a retourner au doigt de son maître. L'Anneau et le Seigneur des Ténèbres ne font qu'un. Frodon, il ne doit pas le retrouver. Frodon : Bien, mettons-le de côté, cachons-le et ne parlons plus jamais de lui. Personne ne sait qu'il est ici, n'est-ce pas ? Répondez Gandalf. Gandalf : Il y avait quelqu'un d'autre qui savait que Bilbon avait l'Anneau. J'ai cherché partout cette créature, ce Gollum. Mais l'ennemi l'a trouvé avant moi. J'ignore combien de temps ils l'ont torturé. Mais parmi les cris sans fin et les borborygmes inertes, ils ont dicerné deux mots. Gollum : La Comté... Sacquet... Frodon : La Comté ! Sacquet ! Mais ça pourrait les mener ici. Prenez-le, Gandalf. Prenez-le. Gandalf : Non Frodon. Frodon : Prenez-le! Gandalf : Vous ne pouvez pas me donner cet Anneau. Frodon : Si, je vous le donne. Gandalf : Non ne me tentez pas Frodon. Je n'ose le prendre ! Même pour le mettre en sureté. Comprenez-moi Frodon. J'utiliserais cet Anneau en souhaitant faire le bien. Mais à travers moi, il pourrait atteindre un pouvoir trop grand, trop terrible à imaginer. Frodon : Mais il ne peut rester dans la Comté ! Gandalf : Non! En effet. Frodon : Que dois-je faire ? Gandalf : Vous devez partir, très rapidement! Frodon : Où ça ? Où dois-je aller ? Gandalf : Vous devez quitter le Comté, rendez-vous au village de Bree. Frodon : Bree ? Bon. Et vous ? Gandalf : Moi, je vous attendrais à l'auberge du Poney Fringuant. Frodon : L'Anneau sera en sureté là-bas? Gandalf : Je l'ignore Frodon, je n'ai aucune réponse. Il faut que je vois le supérieur de mon ordre, qui est à la fois sage et puissant. Croyez-moi Frodon, il saura quoi faire. Vous devez abandonner le nom de Sacquet sar cela pourrait être dangereux hors de la Comté; voyagez que de jour et restez loin de la route. Frodon : Je peux aisément couper à travers champs. Gandalf : Mon cher Frodon, les Hobbits sont vraiment de surprenantes créatures. On peut apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur leurs coutumes en un mois et cependant, au bout de cent ans, ils peuvent encore vous surprendre. Baissez-vous. Sam Gamegie, vous étiez aux écoutes à la fenêtre? Sam : J'étais pas à la coupe de la fenêtre votre seigneurerie, j'étais à la coupe de la pelouse, sous la fenêtre. Je vous le jure. Gandalf : N'est-il pas un peu tard pour entretenir la pelouse? Sam : J'ai entendu se lever des voix. Gandalf : Qu'avez-vous entendu ? Parlez ! Sam : Rien d'important... J'ai entendu des choses sur un Anneau, un Seigneur des Ténèbres et un peu sur la fin du monde. Mais pitié votre seigneurerie Gandalf, ne me faites pas de mal. Ne me transformez pas en quelque chose de pas naturel. Gandalf : Non, et peut-être... J'ai mieux en ce qui vous concerne. Avancez Sam Gamegie. Ne désespérez pas. Tous les deux faites attention. L'ennemi a de nombreux espions à son service: des oiseaux, des bêtes. Est-il en sureté. Ne le mettez pas au doigt. Car les serviteurs du Seigneur des Ténèbres sont attirés par son pouvoir. Surtout n'oubliez pas ! Frodon : L'Anneau essaie de revenir à son maître. Il veut être retrouvé. Sam : Ca y est ! Frodon : Ca y est quoi ? Sam : Encore un pas de plus et ce sera l'endroit le plus éloigné de chez moi, où j'ai jamais été. Frodon : Allez viens Sam. Tu te rappelles ce que Bilbon disait... Bilbon : “Il est fort dangereux Frodon de sortir de chez soi. On prend la route et si l'on ne regarde pas où l'on met les pieds. On ne sait pas jusqu'où cela peut nous mener.”

LE PASSAGE DES ELFES

Frodon : Sam! Des Elfes des bois! Ils s'envont aux Hâvres bien au delà des Tours Blanches. Les Hâvres Gris. Sam : Ils quittent la Terre du Milieu Frodon : Pour ne jamais y revenir Sam : J'ignore pourquoi mais ça me rend triste... N'importe comment que je me mette y a une racine qui me laboure le dos. Frodon : Tu n'as qu'a fermer les yeux, imaginer que tu es bien installé dans ton lit avec un oreiller en plume et un bon matelas moelleux. Sam : Ca marcheras pas M. Frodon. J'arriverais pas à m'endormir ici. Frodon : Moi non plus, Sam. SAROUMANE LE BLANC

Saroumane : De la fumée s'élève une nouvelle fois de la Montagne de Destin. L'ennemi avance et Gandalf le Gris chevauche vers Isengard dans l'attente de mon conseil. Car c'est ce pourquoi vous êtes venu. N'est-ce pas mon vieil ami? Gandalf : Saroumane! Saroumane : Vous êtes sur de cela? Gandalf : Je n'ai aucun doute. Saroumane : Alors l'Anneau de pouvoir a été retrouvé. Gandalf : Durant toutes ces années, il était dans la Comté, juste dessous mon nez. Saroumane : Et vous n'avez pas eu le bon sens de le voir. Votre amour de l'herbe à fumer des semi-hommes a nettement altéré votre esprit. Gandalf : Mais nous avons encore du temps. Enfin assez pour contrer Sauron si nous agissons rapidement. Saroumane : Du temps ? De combien croyez-vous que nous disposons. Sauron a recouvert l'essentiel de sa force d'autrefois. Il ne peut toujours pas prendre sa forme physique, mais son esprit n'a rien perdu de sa puissance. Caché dans sa forteresse, le Seigneur de Mordor voit tout. Son regard perce les nuages, les ombres, la terre et la chaiore. Vous savez de quoi je parle Gandalf ? Un grand Oeil, sans paupières, nimbé de flammes. Gandalf : Oui Sauron. Saroumane : Il rassemble tout ce qui est maléfique, bientôt, il aura formé une armée assez puissante pour attaquer le Terre du Milieu, Gandalf. Gandalf : Vous savez cela ? Comment se fait-il ? Saroumane : Je l'ai vu! Gandalf : Un palantir est un objet dangereux, Saroumane. Saroumane : Pourquoi ? Pourquoi aurions-nous peur de l'utiliser ? Gandalf : Nous ignorons ce que sont devenus les pierres de vision perdus. Nous ignorons qui d'autre peut voir par elles. Saroumane : L'ennemi est plus avancé que vous croyez. Les forces de Sauron sont dejà en marche. Les neuf ont quitté Minas Morgul. Gandalf : Les Neuf? Saroumane : Ils ont traversé la rivière Isen la veille du solstice d'été sous l'apparence de cavaliers noirs. Gandalf : Ils ont gagné la Comté? Saroumane : Ils vont trouver l'Anneau et tuer son porteur. Gandalf : Frodon ! Saroumane : Vous n'avez pas sérieusement cru qu'un homme pourrait s'élever contre la volonté de Sauron. Personne ne le peut. Entre le pouvoir du Mordor, il ne peut y avoir de victoire. Il faut nous jouindre à lui, Galdalf. Il faut nous rallier à Sauron. Ce serait plus sage mon ami. Gandalf : Dites-moi, ami, quand Saroumane le Sage a-t-il abandonné la raison pour la folie? Saroumane : Je vous ai donné une chance Gandalf de m'aider de votre plein gré mais vous avez préféré la voie de la souffrance !

UN RACCOURCI VERS LES CHAMPIGNONS

Sam : M. Frodon ! Frodon ! J'ai cru que je vous avais perdu ! Frodon : Qu'est-ce que tu racontes ? Sam : C'est juste que M.Gandalf a dit une chose. Frodon : Qu'a-t-il dit? Sam : “Surtout ne le perdez pas Sam Gamegie!”Alors je veux pas vous perdre ! Frodon : Nous sommes encore dans la Comté. Que pourrait-il bien se passer ? Pippin : Frodon, Merry! C'est Frodon Sacquet! Merry : Bonjour Frodon! Sam : Lachez-le, relevez-vous! Frodon : Que veut dire tout ceci ? Merry : Sam! Sam : Vous avez visité les cultures du Père Margotte ! Pippin : Pourquoi est-il si énervé? Il ne sagit que d'une botte de carottes ! Et de quelques choux ! Et aussi des trois sacs de pommes de terre que nous avons emprunté la semaine passée. Ainsi que les champignons de la semaine d'avant ! Merry : Et Pippin! Si tu veux mon avis sa réaction est démesurée! Vite, fuyons ! Pippin : C'était moins une ! Merry : Je crois que je me suis cassé quelque chose ! Sam : Fiez-vous à un Brandebouc et un Touque ! Merry : Pardon. Ce n'était qu'un détour. Un raccourci ! Sam : Un raccourci pour où? Pippin : Des champignons ! Frodon : Nous devrions quitter la route! Quittez la route ! Vite ! Sam : Frodon! Frodon : Qu'est-ce que c'était? LE BAC DE CHATEAUBOUC

Sam : Vous voyez quelque chose ? Frodon : Non rien! Pippin : Qu'est-ce qu'il se passe ? Merry : Ce cavalier noir est en train de chercher quelque chose ou quelqu'un, Frodon ? Sam : Baissez-vous ! Frodon : Je dois quitter la Comté ! Sam et moi, nous nous rendons à Bree ! Merry : Bien le Bac de Châteaubouc. Suivez-moi. Par ici, suivez-moi ! Sam : Frodon ! Merry : Plus vite. Sam : Frodon ! Merry : Détachez la corde. Sam : Frodon..... Sautez ! Frodon : Où peut-il aller traverser ? Merry : Au pont de Brandevin, à trente kilomètres !

A L'ENSEIGNE DU PONEY FRINGANT Frodon : Allons-y ! Garde : Qu'est-ce que vous voulez ? Frodon : Nous cherchons l'auberge du Poney Fringant. Garde : Des Hobbits, quatre Hobbits et de la Comté d'après votre parler ! Qu'est-ce qui vous ammène à Bree ? Frodon : Nous souhaitons rester ici cette nuit. Et ce qui nous amène ne regarde que nous ! Garde : Oh, très bien petits messieurs. Je voulais pas vous offenser. J'dois poser des questions après la tombée de la nuit. On dit qu'il y a de drôle d'oiseaux dans les environs. On n'est jamais trop prudent ! Frodon : Excusez-moi ! Poiredebeurré : Bien le bonsoir petis messieurs. Qu'est-ce que je peux faire pour vous. Si vous cherchez un endroit pour passer la nuit, nous avons une coquette chambre pour Hobbits, très confortable. Nous sommes toujours fier de satisfaire les petits gens, Monsieur... Frodon : Soucolline. Je m'appelle Soucolline. Poiredebeurré : Soucolline ? Frodon : Nous sommes des amis de Gandalf le Gris. Pouvez-vous nous anoncer à lui ? Poiredebeurré : Gandalf ? Gandalf ? Oh oui, je me souviens. Un vieux bonhomme, chapeau pointu, grande barbe grise,... pas vu depuis six mois. Sam : Qu'est-ce qu'on fait alors ? Frodon : Sam, il va venir, il va arriver. Pippin : Qu'est-ce que c'est ? Merry : Ceci mon ami, est une pinte. Pippin : Ils ne servent que des pintes ! J'en veux une. Sam : Il vous en reste une à moitié pleine. Ce bougre nous a pas laché des yeux depuis qu'on est arrivé. Frodon : Excusez-moi, l'Homme dans le coin là-bas, qui est-ce? Poiredebeurré: C'est un des Rôdeurs, ils sont dangereux. Ils errent dans la nature. Son vrai nom, je ne le connaît pas, mais par ici, on le connaît sous le nom de Grand-Pas.. Frodon : Grand-pas ! Pippin : Sacquet ! Sûre que je connais un Sacquet ! Il est là-bas. Frodon Sacquet ! C'est mon cousin au deuxième degré du côté de ma mère et du troisième degré du côté de mon père. Alors... Sauron : Vous ne pouvez pas vous cacher ! Je vous vois. Il n'y a pas de vie dans le néant. Seulement la mort. Grand-Pas : Vous attirez bien trop l'attention sur vous, M. Soucolline ! Frodon : Que voulez-vous ? Grand-Pas : Un peu de prudence de votre part, car vous ne transportez pas une babiole. Frodon : Je ne transporte rien ! Grand-Pas : C'est cela ! Je peux éviter d'être vu si je le veux, mais disparaître totalement, c'est un don rare... Frodon : Qui êtes-vous ? Grand-Pas : Etes-vous effrayé ? Frodon : Oui. Grand-Pas : Pas assez apparement. Je sais ce qui vous poursuit. Sam : Laissez-le ou je vous rosse longues jambes. Grand-Pas : Vous êtes un vaillant cœur jeune Hobbit. Mais cela ne vous suffira pas. Vous ne pouvez attendre le Magicien plus longtemps. Frodon ! Ils arrivent.

LES NAZGUL Frodon : Que sont-ils ? Grand-Pas : Autrefois des Hommes, de grands Rois. Puis Sauron l'imposteur, leur a offert neuf Anneaux de pouvoir. Aveuglés par leur avidité, ils accéptèrent sans poser de questions et sombrèrent l'un après l'autre dans les ténèbres. Désormais ce sont les esclaves de la volonté de Sauron. Ce sont les Nazgûls, les spectres de l'Anneau. Ni vivant, ni mort, à chaque instants ils sentent la présence de l'Anneau. Ils sont attirés par le pouvoir de l'unique. Ils ne cesseront jamais de vous pourchasser ! Frodon : Où nous conduisez-vous ? Grand-Pas : Dans la forêt. Merry : Comment être sûr que Grand-pas est un ami de Gandalf? Frodon : Je pense qu'un serviteur de l'ennemi serait plus attirant et à la fois plus repoussant. Merry : Il l'est déjà bien assez. Frodon : Nous n'avons pas le choix, il faut lui faire confiance. Sam : Et où est-ce qu'il nous conduit ? Grand-Pas : A Fondcombe, Maître Gamegie ! Dans la demeure d'Elrond. Sam : Vous avez entendu ça, Fondcombe ! Nous allons voir des Elfes. Grand-Pas : Messieurs. Nous ne ferons pas d'arrêt avant la tombée de la nuit. Pippin : Mais notre petit déjeuner? Grand-Pas : Vous l'avez déjà pris! Pippin : Le premier c'est vrai! Quand est-il du second petit déjeuner? Merry : Il n'a pas l'air au courant du second petit déjeuner, Pippin! Pippin : Et la collation de onze heures? Hein? Le déjeuner? Et puis, le goûter? Le dîner? Le souper? Il est au courant pour ça? Pas vrai? Merry : Vaut mieux les oublier, Pippin!

LES MARAIS DE L'EAU-AUX-COUSINS

Merry : Que mangent-ils quand ils n'ont pas de Hobbits? Frodon : Qui est-ce ? La femme dans la chanson ? Grand-Pas : La Dame Luthien, une Elfe qui offrit son amour à Beren, une mortel. Frodon : Que lui est-il arrivé ? Grand-Pas : Elle est morte. Essayez de dormir Frodon.

ISENGARD PROFANE

Saroumane : Le pouvoir d'Isengard est à vos ordres Sauron ! Seigneur de la Terre. Sauron : Constituez moi une armée digne du Mordor. Orque : Quels sont les ordres du Maître, mon Seigneur ? Quels sont les ordres de l'Oeil ? Saroumane : Nous pouvons commencer le travail! Orque : Les arbres sont solides, mon Seigneur. Leurs racines sont profondes. Saroumane : Abattez-les tous !

UN POIGNARD DANS LE NOIR

Grand-Pas : C'était la grande tour de garde d'Amon Sul. Nous y passerons la nuit ! Tenez c'est pour vous. Gardez-les à portée. Je vais surveiller les alentours. Restez-ici ! Frodon : Qu'est-ce que vous faites? Merry : Des tomates, des saucisses et du bacon bien grillé ! Sam : On vous en a gardez, M. Frodon ! Frodon : Eteingnez ce feu, sombres crétins ! Sam : Oh, je vous remercie. Frodon : Courrez ! Sam : Arrière démons ! Frodon ! Frodon ! Frodon : Sam ! Sam : Grand-pas ! Grand-pas ! aidez-moi ! Grand-Pas : Il a été poignardé par une lame de Morgul ! C'est au delà de mes compétences de guérisseur. Il lui faut la médecine elfique. Vite ! Sam : Nous sommes à six jours de Fondcombe. Il n'y arrivera pas. Frodon : Gandalf ! Grand-Pas : Tenez bon Frodon ! Frodon : Gandalf ! FUITE VERS LE GUE

Sam : Regardez Frodon, les Trolls de M. Bilbon.... M. Frodon ! Il est tout froid ! Pippin : Est-ce qu'il va mourir ? Grand-Pas : Il passe dans le monde des ombres et il sera bientôt un spectre, comme eux. Merry : Ils approchent. Grand-Pas : Sam ! Connaissez-vous l'Athelas ? C'est une plante. Sam : L'Athelas ? Grand-Pas : La feuille des Rois. Sam : Oui c'est de la mauvaise herbe! Grand-Pas : Elle peut ralentir le poison, allez en chercher! Arwen : Qu'est-ce que ceci ? Un garde qui ne prend pas garde ! Frodon, Im Arwen. Telin le thaed. Lasto beth nin, tolo dan na ngalad. [Frodon, je suis Arwen. Je viens vous aider. Ecoutez ma voix, revenez à la lumière.] Pippin : Qui est-ce? Arwen : Frodon ! Sam : C'est une Elfe ! Arwen : Oh, il disparaît. Il ne vas pas tenir longtemps. Il faut le mener à mon père. Cela fait deux jours que je vous cherche. Merry : Où est-ce que vous l'enmenez. Arwen : Il y a cinq spectres à vos trousses. Où sont les quatres autres, je l'ignore. Grand-Pas : Dartho guin berian. Rych le ad tolthathon. [Restez avec les Hobbits, je vous enverrai des chevaux.] Arwen : Hon mabathon. Rochon ellint im. [Non, je suis meilleure cavalière] Grand-Pas : Andelu i ven. [Il y a trop de danger] Pippin : Qu'est-ce qu'ils disent? Arwen : Frodo fir. Ae athradon i hir, tur gwaith nin beriatha hon. [Si je franchis la rivière, notre pouvoir le protégera] Non, je ne les crains pas! Grand-Pas: Beyest lin. Arwen! Allez grand train. Ne vous retournez pas! Sam : Qu'est-ce que vous faites? Les spectres sont toujours là! Arwen: Noro lim, Asfaloth, noro lim! [Au galop, Asfaloth, au galop!] Cavaliers noirs : Donnez-nous le semi-homme, femme Elfe! Arwen : si vous le voulez venez donc le réclamer! Nin o Chithaeglir, lasto beth daer, Rimmo nin Bruinen dan in Ulaer! Nin o Chithaeglir, lasto beth daer, Rimmo nin Bruinen dan in Ulaer! [ Eau des Monts Brumeux écoute ces mots; eaux du courant contre les Nazgûls!] Non, non! Frodon ! Non ! Frodon , ne renoncez pas. Pas maintenant ! Que la gràce qui m'a été donnée lui soit accordée. Epargnez-le, sauvez-le ! Elrond: Lasto beth nin. Tolo dan nan galad. [Ecoutez ma voix. Revenez à la lumière.]

FONDCOMBE Frodon : Où suis-je ? Gandalf : Vous êtes dans la demeure d'Elrond. Il est dix heures du matin et nous sommes le 24 octobre, si vous voulez tout savoir ! Frodon : Gandalf ! Gandalf : Oui, je suis bien là ! Et vous avez de la chance d'y être vous aussi ! Quelques heures de plus et nous aurions été impuissants. Maintenant vous avez une grande force en vous, mon cher Hobbit ! Frodon : Que s'est-il passé Gandalf ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu ? Gandalf : Oh, je suis navré Frodon ! J'ai été retardé. Saroumane : Une amitié avec Saroumane. Ca ne se refuse pas comme cela ! Un mauvais tour mérite punition. C'est terminé. Embrassez le pouvoir de l'anneau ou embrassez votre propre destruction. Gandalf : Il n'y a qu'un seul Seigneur de l'Anneau, lui seul a le pouvoir de se plier à sa volonté. Et il ne partage pas ce pouvoir. Saroumane : Ainsi vous avez choisi la mort !

NOMBREUSES RENCONTRES

Frodon : Gandalf ! Qu'y a-t-il ? Gandalf : Il n'y a rien ! Sam : Frodon ! Miséricorde, vous êtes réveillé ! Gandalf : Sam est restez à votre chevet ! Sam : Ah, c'est qu'on s'est fait du mourron pour vous. Pas vrai votre seigneurie. Gandalf : Gràce aux talents du Seigneur Elrond, vous commencez à vous remettre. Elrond : Bienvenue à Fondcombe, Frodon Sacquet. Frodon : Bilbon ! Bilbon : Alors Frodon, mon garçon ! Frodon : “Allez et Retour. Récit d'un Hobbit par Bilbon Sacquet”. C'est merveilleux ! Je pensais revenir m'émerveiller devant les enchantements de la Forêt Noire! Visiter Esgaroth et revoir la Montagne Solitaire. Mais l'âge semble finalement m'avoir rattrappé. Frodon : La Comté me manque ! J'ai passé toute mon enfance à m'imaginer que j'étais quelque part ailleur avec vous, vivant l'une de vos avantures ! Mais mon aventure à moi, s'est révélée être différente. Je ne suis pas comme vous, Bilbon ! Bilbon : Mon cher petit ! Sam : Voyons qu'est-ce que j'ai oublié ? Frodon : Tu fais déjà nos sacs ? Sam : Y a pas de mal à se tenir près ? Frodon : Je croyais que tu voulais voir des Elfes ? Sam : Sûr que je veux... Frodon : Plus que tout autre chose. Sam : Que oui ! Seulement, on a fait ce que Gandalf voulait pas vrai ? On a apporté l'Anneau jusqu'à Fondcombe. Alors, j'ai cru, comme vous alliez mieux qu'on partirais vite...chez nous. Frodon : Tu as raison Sam. Nous avons fait se qu'on attendait de nous. L'Anneau sera en sureté à Fondcombe. Je suis prêt à retourner chez nous.

LA DESTINEE DE L'ANNEAU

Elrond : Il recouvre ses forces. Gandalf : Cette blessure ne guérira jamais totalement. Il l'a portera pour le restant de sa vie. Elrond : Cependant, en portant l'Anneau si loin, le Hobbit a fait preuve d'une extraordinaire résistance à ses attraits maléfiques. Gandalf : C'est un fardeau qu'il n'aurait jamais dû avoir à porter. Nous ne devons plus rien lui demander. Elrond : Gandalf ! L'ennemi est en marche. Les forces de Sauron se rassemblent à l'Est, son Oeil est fixé sur Fondcombe. Et d'après vos dires. Saroumane nous a trahi. La liste de nos alliés s'amenuise. Gandalf : Sa traîtrise est plus grande que vous ne croyez. Par un audieux procédé, Saroumane a croisé des Orques avec des Gobelins dans le but d'en élever une armée dans les cavernes de l'Isengard, une armée capable de se déplacer au grand jour et de parcourir une grande distance rapidement. Saroumane vient pour prendre l'Anneau. Elrond : Ce mal ne peut être gardé secret par le pouvoir des Elfes ! Nous n'avons pas la force de combattre à la fois le Mordor et l'Isengard. Gandalf ! L'Anneau ne peut rester ici. Ce péril concerne toute la Terre du Milieu. Ce sont ces représentant qui doivent décider comment en venir à bout. Le temps des Elfes est révolu. Mon peuple quitte ses rivages, vers qui vous tournerez-vous lorsque nous serons parti ? Vers les Nains ? Ils se cachent dans les montagnes en quête de richesses et n'ont cure des problèmes des autres. Gandalf : C'est dans les Hommes que nous devons placer notre espoir. Elrond : Les Hommes? Ils sont faibles. La race des Hommes a failli : le sang de Nùmenor est presque éteint, sa fierté et sa dignité oubliées. C'est à cause des Hommes que l'Anneau a survécu. J'étais là Gandalf ! J'étais là, il y a 3.000 ans lorsqu'Isildur prid l'Anneau. J'étais là le jour où la force des Hommes a failli. J'ai conduit Isildur au cœur de la Montagne du Destin, là où l'Anneau avait été forgé, le seul endroit où il pouvait être détruit. Tout aurait pu finir ce jour-là, mais il permit au mal de perdurer. Il garda l'Anneau et la lignée des Rois fut brisée. Il reste aucune force dans le travail des Hommes. Ils sont déchirée, dispersés et sans chef. Gandalf : Il y en a un qui pourrait les réunifier. Celui qui peut prétendre au trône du Gondor. Elrond : Il s'est détourné de cette voie, il y a fort longtemps. Il a choisit l'exil.

LA LAME QUI FUT BRISEE

Boromir : Vous n'etes pas un Elfe ? Grand-Pas : Les Hommes du Sud sont les bienvenus ici ! Boromir : Qui êtes-vous ? Grand-Pas : Un ami de Gandalf le Gris. Boromir : Alors nous avons un but commun...mon ami. La lame brisée de Narsil. L'épée qui a oté l'Anneau de la main de Sauron. Toujours tranchante. Rien de plus qu'un héritage brisé. Arwen : Pourquoi avez-vous peur du passé ? Vous êtes le déscendant d'Isildur, pas Isildur en personne, donc vous n'êtes pas lié à son destin ! Grand-Pas : Le même sang coule dans mes veines, la même faiblesse. Arwen : Votre heure va venir, vous affronterez le même mal et je suis sûre que vous le vaincrez! A si i-Dhúath ú-orthor. Ú or le a ú or nin. [L'ombre n'a pas encore étendu son emprise, ni sur vous, ni sur moi]

L'ETOILE DU SOIR

Arwen : Renech i lu i erui govannem ? [Vous souvenez-vous de notre première rencontre ?] Grand-Pas : Nauthannem i ned ol reniannen. [J'ai cru que je m'était égaré dans un rêve.] Arwen : Gwenwin in enninath...U-arnech in naeth i si celich. [De longues années ont passées, vous n'aviez pas alors les mêmes tourments. Que vous avais-je dis ?] Grand-Pas : Vous avez di vouloir vous lier a moi, abandonnant de ce fait l'immortalité de votre peuple. Arwen : Et c'est ce que je ferais, je préfère partager une existence humaine avec vous qu'affronter tous les âges de ce monde toute seule. Je choisis une vie mortelle. Grand-Pas : Vous ne pouvez m'offrir cela ! Arwen : C'est à moi de décider à qui offrir ma vie, tout comme mon cœur.

LE CONSEIL D'ELROND

Elrond : Etrangers venus de Terres lointaines, amis de toujours, vous vous êtes rassemblés ici afin de répondre à la menace du Mordor. La Terre du Milieu est au bord de la destruction, nul ne peut y échapper. Vous vous unirez ou vous serez vaincu. Chaque race est lié à ce destin, à ce sort commun. Montrez leur l'Anneau Frodon. Boromir : Alors, c'est vrai. Lors d'un rêve, j'ai vu à l'Est le ciel s'assombrir, mais à l'Ouest une pâle lueur persistait et une voix s'écriait : “Votre fin est proche ! Le fléau d'Isildur a été retrouvé.” Le fléau d'Isildur. Elrond : Boromir ! Gandalf : Ash Nazg Durbatuluk ! Ash Nazg Gimbatul ! Ash Nazg Gimbatul ! Ash Nazg Gimbatul ! Elrond : Jamais de mots on été prononcés en cette langue ici, à Imladris. Gandalf : Je n'implore pas votre pardon, Maître Elrond ! Car le parler noir du Mordor peut déjà être entendu dans toutes les régions Ouest. L'Anneau est totalement maléfique. Boromir : Cet Anneau est un don, un don fait aux ennemis du Mordor. Pourquoi ne pas s'en servir ? Depuis longtemps mon père, l'intendant du Gondor a tenu a distance les forces du Mordor, c'est grâce au sang de notre peuple que vos terres sont encore en sécurité. Donnez au Gondor l'arme de notre ennemi et laissez-nous l'utiliser contre lui ! Grand-Pas : On ne peut le contrôler, aucun d'entre nous ne le peut ! L'Anneau unique ne répond qu'à Sauron, il n'a pas d'autre maître ! Boromir : Et qu'est ce qu'un rôdeur connaît à ces choses ? Legolas : Ce n'est pas un simple rôdeur ! C'est Aragorn fils d'Arathorn, vous lui devez serment d'allégence. Boromir : Aragorn ? Le déscendant d'Isildur ! Legolas : Et l'héritier du trône du Gondor ! Aragorn : Havo dad Legolas ! [Asseyez-vous Legolas !] Boromir : Le Gondor n'a pas de roi, il n'en a pas besoin ! Gandalf : Aragorn a raison. Nous ne pouvons l'utiliser. Elrond : Vous n'avez pas le choix. L'Anneau doit être détruit. Gimli : Qu'attendons-nous pour le faire? Elrond : L'Anneau ne peut être détruit, Gimli fils de Gloïn, par aucun moyen en notre possession. L'Anneau a été forgé, dans les flammes de la Montagne de Destin. IL n'y a que là qu'il puisse être détruit.Il faut l'emporter dans les profondeurs du Mordor et le jeter dans l'abîme flamboyante d'où il est apparu autrefois. L'un de vous... doit le faire. Boromir : On entre pas si facilement en Mordor. Ses Portes Noires ne sont pas gardées que par des Orques. En ces lieux, il y a un mal qui ne dort jamais. Et le Grand Oeil est toujours attentif. C'est une terre dévastée et stérile, recouverte de braises, de cendres, de poussières. L'air que l'on y respire n'est que vapeur empoisonnée. Même 10 000 hommes n'en viendraient pas à bout, c'est une folie ! Legolas : N'avez-vous pas entendu ce que le Seigneur Elrond a dit ? L'Anneau doit être détruit. Gimli : Et je suppose que vous croyez être celui qui doit le faire ? Boromir : Si nous échouons qu'arrivera-t-il ? Que se passera-t-il quand Sauron récupperera son Anneau ? Gimli : J'aimerais mieux mourir que de savoir cet Anneau entre les mains d'un Elfe ! Oui nul ne peut se fier à un elfe ! Frodon : Je vais le faire ! Je vais le faire ! Je vais porter l'Anneau en Mordor ! Bien que je ne connaisse pas le moyen. Gandalf: Je vais vous aidez à parter ce fardeau Frodon Sacquet, aussi longtemps que vous aurez à la porter ! Aragorn: Si par ma vie ou par ma mort, je peux vous protéger : je le ferais ! Mon épée est votre! Legolas : Et mon arc est votre ! Gimli : Et ma hâche ! Boromir : Vous avez notre destin à tous entre vos mains, petit homme ! Et si telle est la volonté du conseil, le Gondor se joindra à vous ! Sam : Hey ! M. Frodon n'ira nul part sans moi ! Elrond : Non, en effet il n'est guère possible de vous séparer. Et cela même lorsqu'il est convié à un conseil secret et vous non ! Merry : Nous venons aussi, il faudra nous renvoyer chez nous attachés dans un sac pour nous en empêcher ! Pippin: Et quoi qu'il en soit, vous avez besoin de gens intelligent pour ce genre de mission, quête, chose! Merry : Bon alors ça te met hors-course Pippin ! Elrond : Neuf compagnons, qu'il en soit ainsi ! Vous formerez la Communeuté de l'Anneau ! Pippin : Chouette ! Où est-ce qu'on va ?

A LA MEMOIRE DE GILRAEN

Elrond : Anirne hene beriad i chên în. Ned Imladris nauthant e le beriathar aen. [Elle voulait protéger son enfant. Elle a pensé que vous seriez en sécurité à Fondcombe] Au fond de son cœur, votre mère savait que cela vous poursuivrait toute votre vie, que vous ne pourriez échapper à votre destin. L'habileté des Elfes peut reforger l'épée des Rois mais vous seul avez le pouvoir de la brandir. Aragorn : Je ne veux pas de ce pouvoir. Je ne l'ai jamais voulu. Elrond : Vous êtes le dernier de cette lignée, il y en a aucun autre.

LES PRESENTS DE BILBON

Bilbon : Ma vieille épée Dard. Prends-la, tiens. Tiens. Frodon : Elle est si légère ! Bilbon : Oui, Oui ! Forgée par les Elfes vois-tu, la lame devient bleu lorsque les Orques sont proches. Saches mon garçon qu'à ce moment là tu devras être extrêmement prudent. C'est une belle chose ! Du mithril. Aussi légère qu'une plume et aussi dure que les écailles d'un Dragon. Approches que je te l'essayes. Otes ta chemise... Oh ! oh, mon vieil Anneau. J'aimerais tellement le tenir une dernière fois. Excuses-moi de t'avoir mis cela sur les épaules mon petit. Je suis désolé que tu doives porter ce fardeau. Je te demande pardon pour tout.

LE DEPART DE LA COMMUNAUTE

Elrond : Le porteur de l'Anneau prend la route en quête de la Montagne du Destin. Vous qui voyagez à ses côté, aucun serment, aucun engagement ne vous oblige à aller plus loin que vous le souhaitez. Adieu. Ne vous détournez pas de votre but. Que la bénédiction des Elfes, des Hommes et de tous les peuples libres vous accompagne. Gandalf : La Communauté attend le Porteur de l'Anneau. Frodon : Le Mordor, Gandalf. C'est à gauche ou à droite ? Gandalf : A gauche. L'ANNEAU PREND LE CHEMIN DU SUD

Gandalf : Il nous faut prendre à l'Ouest des Monts Brumeux pendant quarante jours. Si la chance est avec nous, la trouée du Rohan nous sera ouverte. Et là nous prendrons à l'Est vers le Mordor. Aragorn : Bougez vos pieds ! Merry : Bien Pippin ! Pippin : Merci. Boromir : Plus vite ! Gimli : Si vous me demandiez mon avis, bien que ce soit pas le cas, nous empruntons le chemin le plus long, Gandalf, nous pourrions passer par les Mines de la Moria. Mon cousin Balin nous accueillerait royalement. Gandalf : Non gimli, je n'emprunterais la route de la Moria que si je n'ai pas d'autre choix. Sam : Qu'est-ce que c'est ? Gimli : C'est rien, c'est qu'un petit nuage ! Boromir : Qui avance vite...et contre le vent ! Legolas : Des crébains du Pays de Dun ! Boromir : Cachez-vous Aragorn : Merry, Frodon, Pippin, Sam à couvert ! Gandalf : Des espions de Saroumane, le passage par le Sud est surveillé ! Il faut passer par le col de Caradhras ! LE COL DE CARADHRAS

Aragorn : Frodon !...Boromir ! Boromir : C'est une étrange fatalité que nous devions éprouver tant de peur et de doute pour une si petite chose, une si petite chose ! Aragorn : Boromir ! Rendez l'Anneau à Frodon ! Boromir : A vos ordres !...Je n'en ai cure ! Saroumane : Alors Gandalf, vous essayez de passer par le col de Caradhras ! Et si vous échouez, par où passerez-vous ? Si les montagnes triomphent, vous risqueriez-vous sur une route plus dangereuse encore ? Legolas : J'entend une voix sinistre dans les airs ! Gandalf : C'est Saroumane ! Aragorn : Il essaye de déclencher une avalanche ! Gandalf ! Il faut faire demi-tour. Gandalf : Non ! Boromir : Il faut quitter la montagne. Prennons par la trouée du Rohan, faites un détour par ma cité. Aragorn : La trouée du Rohan nous rapproche trop d'Isengard. Gimli : On ne peut pas passer par dessus la montagnes, alors passons par dessous. Passons par les Mines de la Moria Saroumane : La Moria...Vous avez peur d'aller dans ces Mines. N'est-ce pas ? Les Nains ont creusé trop profondement, et avec trop d'habileté. Vous savez ce qu'il ont réveillé dans les ténèbres de Khazad-dhûm. L'ombre et la flamme. Gandalf : Laissons le Porteur de l'Anneau décider. Boromir : On ne peut pas rester ici ou se sera la mort des Hobbits. Gandalf : Frodon ? Frodon : Nous passerons par les Mines. Gandalf : Qu'il en soit ainsi ! LA MORIA

Gandalf : Frodon, venez soutenir un vieil homme. Comment va votre épaule ? Frodon : Bien mieux qu'avant. Gandalf : Et l'Anneau ? Vous sentez son pouvoir grandir, n'est-ce pas ? Je l'ai senti aussi. Vous devez être prudent. Le mal viendra à vous de l'extérieur de la Communauté... mais aussi de l'intérieur. Frodon : En qui dois-je avoir confiance ? Gandalf : Vous ne pouvez avoir confiance qu'en vous. Fiez-vous à vos forces. Frodon : Qu'entendez-vous par là ? Gandalf : Il y a maintes puissances en ce monde servant le bien ou le mal. Certaines sont plus fortes que moi. Ils en existent sûrement que je n'ai pas encore affrontées. Gimli : Les Murs de la Moria. Les portes des Nains sont invisibles lorsqu'elles sont closes. Gandalf : Oui Gimli. Et leurs propres maîtres ne peuvent les trouver, ni les ouvrir quand leur secret en est oublié Legolas : Pourquoi cela ne me surprend-t-il pas ? Gandalf : Alors voyons... de l'Ithildin. Cela ne reflète que la lumière des étoiles et la lumière de la lune. Il est écrit : « Les Portes de Durin, Seigneur de la Moria. Parlez ami et entrez. » Merry : Et vous comprenez ce que cela veut dire ? Gandalf : C'est très simple. Si vous êtes un ami, vous donnez le mot de passe et les Portes s'ouvriront. Pippin : Rien ne se passe ! Gandalf : Autrefois je connaissais les incantations dans toutes les langues des Elfes, des Hommes et des Orques. Pippin : Alors, qu'allez-vous faire ? Gandalf : Cogner sur les portes avec votre tête, Peregrin Touque. Et si cela ne les fracasse pas et qu'on me libère un peu de toutes vos questions idiotes, j'essayerais de trouver la formule d'ouverture ! Aragorn : Les Mines ne sont pas faites pour les poneys. Même pour ceux qui sont aussi courageux que Bill. Sam : Au revoir Bill. Aragorn : Allez va. Allez. Ne vous inquiétez pas Sam, il saura retrouver son chemin. Arrêtez avec ces pierres ! Frodon : C'est une énigme. « Parlez ami et entrez ». Quel est le mot elfique pour ami ? Gandalf : Mellon. Gimli : Bientôt Maître Elfe vous allez pouvoir apprécier la légendaire hospitalité des Nains. Un bon feu, une bière brassée, une belle pièce de viande, car ceci mon ami est la demeure de mon cousin Balin ! Et ils appellent ça une mine ! Une mine ! Boromir : Ce n'est pas une mine. C'est un tombeau ! Gimli : Non ! Non ! Non ! Legolas : Des Gobelins ! Boromir : Allons vers la trouée du Rohan. Nous n'aurions pas dû venir par ici. Allons, partons vite d'ici ! Allez, sortons ! Sam : Frodon ! Non ! Grand-Pas ! Merry : Lâche-le ! Gandalf : Dans les Mines ! Boromir : Legolas ! Aragorn : Faites ce qu'il dit !

UN VOYAGE DANS L'OBSCURITE

Gandalf : Nous n'avons plus le choix désormais. Il nous faut affronter les Ténèbres de la Moria. Soyez sur vos gardes ! Il y a des êtres plus anciens et plus répugnants que les Orques, dans les profondeurs du monde. Ne faites pas de bruit. Il nous faudra quatre jours de marche pour atteindre l'autre coté. Espérons que notre présence passera inaperçue. La richesse de la Moria ne vient pas de l'or ou des joyaux, mais du mithril. Bilbon avait une cotte de mailles que Thorin lui avait offerte. Gimli : Oh ! Ca c'était un cadeau royal ! Gandalf : Je ne lui ai jamais dit. Mais sa valeur était plus importante que la Comté entière ! Merry : Pippin ! Gandalf : Je ne me souviens pas de cet endroit. Pippin : Sommes-nous perdus ? Merry : Non. Pippin : J'penses que si. Merry : Chut ! Gandalf réfléchit. Pippin : Merry ! J'ai faim. Frodon : Là en bas. Il y a quelque chose ! Gandalf : C'est Gollum. Frodon : Gollum ? Gandalf : Cela fait maintenant trois jours qu'il nous suit. Frodon : Il s'est échappé des donjons de Barad-Dûr! Gandalf : Echappé ? Ou ralâché ? C'est l'Anneau qui l'a mené jusqu'ici. Il ne se débarassera jamais de sa dépendance de l'Anneau. Il l'aime et il le hait, autant qu'il s'aime et qu'il se hait. La vie de Sméagol est une triste histoire. Oui, Sméagol ! C'est ainsi qu'on l'appelait avant que l'Anneau ne le trouve, et ne le conduise à la folie. Frodon : Quelle pitié que Bilbon ne l'ai pas tué quand il en a eu l'occasion ! Gandalf : De la pitié ? Mais c'est la pitié qui a retenue la main de votre oncle. Nombreux sont les vivants qui méritraient la mort et les morts qui méritraient la vie. Pouvez-vous leur rendre Frodon ? Alors ne soyez pas trop prompt à dispenser mort et jugement. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins. Mon cœur me dit que Gollum a encore un rôle a joué. En bien ou en mal, avant que cette histoire ne se termine. De la pitié de Bilbon peut dépendre le sort de beaucoup. Frodon : Je voudrais que l'Anneau ne soit jamais venu à moi. Que rien de tout ceci ne se soit passé. Gandalf : Comme tous ceux qui vivent des heures si sombres, mais ce n'est pas à décider. Tout ce que nous devons décider c'est que faire du temps qui nous est imparti. Il y a d'autres forces à l'œuvre dans ce monde, à part la volonté du mal. Bilbon a été désigné pour trouver l'Anneau. Et dans ce cas vous aussi avez été désigné pour le détenir. Et ça c'est plutôt encourageant. Oh ! C'est par ici ! Merry : Ah ! Ca lui revient ! Gandalf : Pas du tout ! Mais l'air est moins nauséabond en bas. Dans le doute, Meriadoc, il faut toujours suivre son flair. Risquons-nous à faire un peu de lumière. Regardez ! Le Grand Royaume de la cité des Nains de Cavenain. Sam : Sûr que c'est artistique. Y'a pas d'erreurs !

LE TOMBEAU DE BALIN Gandalf : Gimli ! Gimli : Non ! Non ! Gandalf : « Ici gît Balin, fils de Fundin, Seigneur de la Moria ». Il est mort. C'est ce que je craignais. Legolas : Il faut avancer, ne pas s'attarder ici. Gandalf : « Ils ont pris le pont et la deuxième salle. Nous avons barricadé les portes. Les tambours viennent des profondeurs. Nous ne pouvons plus sortir. Une ombre s'avance dans le noir. Nous ne pouvons plus sortir. Ils arrivent... » Crétin de Touque ! Jetez-vous dedans la prochaine fois, cela nous débarassera de votre stupidité ! Sam : M. Frodon ! Legolas : Les Orques ! Aragorn : Reculez, restez près de Gandalf ! Boromir : Ils ont un Troll des Cavernes. Gimli : Qu'ils approchent. Il y a encore un Nain dans la Moria qui respire ! Sam : J'commence par avoir le coup de main ! Aragorn : Frodon ! Frodon : Aragorn ! Aragorn ! Sam : Frodon ! Frodon ! Aragorn : Oh ! Non. Sam : Il est vivant ! Frodon : Je vais bien. Je n'ai rien. Aragorn : Vous devriez être mort ! Cette lance transpercerait un sanglier. Gandalf : Je crois que ce Hobbit est bien plus solide qu'il n'y paraît ! Gimli : Du mithril ! Vous êtes très surprenant M. Sacquet !

LE PONT DE KHAZAD-DUM

Gandalf : Au pont de Khazad-Dûm ! Fuyons ! Boromir : Quel est ce nouveau maléfice ? Gandalf : Un Balrog. Un démon de l'Ancien Monde. Cet adversaire est plus fort que vous. Courrez ! Aragorn : Gandalf ! Gandalf : Guidez-les Aragorn. Le pont est proche. Faites ce que je vous dit ! Les épées ne vous seront d'aucun secours ici. Legolas : Gandalf ! Boromir : Merry, Pippin ! Aragorn : Sam ! Gimli ! Gimli : Personne ne lance un Nain ! Pas la barbe ! Aragorn : Frodon ! Attention. Accrochez-vous. Accrochez-vous. Allez, penchez-vous. Legolas : Dépêchez-vous. Faites vite. Aragorn : Sautez ! Gandalf : Vers le pont. Dépêchez-vous. Vous ne passerez pas ! Frodon : Gandalf ! Gandalf : Je suis un Serviteur du Feu Secret, détenteur de la flamme d'Anor. Le feu sombre ne vous servira à rien, flamme d'Udûn. Repartez dans l'ombre ! Vous ne passerez pas. Boromir : Non ! Non ! Frodon : Gandalf ! Gandalf : Fuyez pauvres fous ! Frodon : Nooooooon ! Boromir : Aragorn ! Aragorn : Legolas ! Relevez-les ! Boromir : Accordez-leur un moment par pitié. Aragorn : Dés la tombée de la nuit les collines grouillent d'Orques. Il nous faut atteindre les bois de la Lothlrien. Allons, Boromir ! Legolas ! Gimli ! Relevons-les. Debout Sam ! Frodon ?

LA LOTHLORIEN

Gimli : Ne vous éloignez pas jeunes Hobbits ! On raconte qu'une jeune ensorceleuse vit dans ces bois. Une sorcière Elfe, aux terribles pouvoirs. Tous ceux qui l'ont regardé sont tombés sous son charme. Et on ne les a jamais revus ! Galadriel : Frodon. Votre venue chez nous est un signe du destin qui s'annonce. Car vous amenez le mal, Porteur de l'Anneau. Sam : M. Frodon ? Gimli : Et bien voici un Nain qu'elle n'envoutera pas si aisément !. J'ai l'œil du faucon et les oreilles du renard. Oh ! Haldir : Le Nain respire si fort que nous aurions pû le tuer dans le noir. Mae govannen, Legolas Thranduilion. [ Bienvenu, Legolas, fils de Thranduil.] Legolas : Govannas vîn gwennen le. [ Notre Communauté vous est redevable.] Haldir : A Aragorn in Dúnedain istannen le ammen. [ Aragorn de Dunedain. Nous vous connaissons.] Aragorn : Hennaid [ Merci.] Gimli : Voici donc la légendaire courtoisie des Elfes ! Ils parlent une langue qui nous ait inconnue. Haldir : Nous n'avons pas eut de rapports avec les Nains depuis les Jours Sombres. Gimli : Et vous savez ce que le Nain répond à cela ? Ishkhaqwi ai durugnul, in khuzdûl! [ Un fléau sur votre cou ! ] Aragorn : Cela non plus n'est pas très courtois ! Haldir : Vous apportez un grand danger avec vous. Vous ne pouvez aller plus avant. Aragorn : Boe ammen veriad lîn ! Andelu i ven. Merin le telim. Henio, aníron boe ammen i dulu lîn ! [Nous avons besoin d'un endroit protégé ! La route est dangereuse. J'aurais espéré que nous pourrions dépendre de vous. Comprenez, nous avons besoin de votre aide !] Boromir : Gandalf ne sera pas mort en vain. Il n'aurait pas voulu que vous perdiez espoir. C'est un lourd fardeau que vous portez. N'y ajoutez pas le poid de cette mort. Haldir : Allons, veuillez me suivre. CARAS GALADHON

Haldir : Caras Galadhon, le cœur du monde elfique sur terre. Royaume du Seigneur Celeborn et de Galadrien, Dame de Lorien. Celeborn : L'ennemi sait que vous êtes entré ici. Tout espoir de passer inaperçu à désormais disparu. Huit sont ici alors qu'ils étaient neuf en quittant Fondcombe. Dites-moi où est Gandalf, car j'aimerais vivement m'entretenir avec lui. Et je ne puis le voir de loin. Galadriel : Gandalf Le Gris n'a pas franchi les frontières de ce pays. Il a basculé dans l'ombre. Legolas : En effet, il a été pris par l'ombre et la flamme. Un Balrog de Morgoth. Car nous nous rendions sans nécessité dans les rets de la Moria. Galadriel : Aucun des actes de Gandalf ne fut jamais inutiles. Nous ignorons encore quel était son dessein. Surtout ne laissez pas le vide de Khazad-Dûme remplir votre cœur, Gimli fils de Gloin. Car le danger à totalement envahi le monde, et sur toutes terres, l'amour est désormais mêlé de souffrances. Celeborn : Que va devenir cette Communauté car sans Gandalf, tout espoir est perdu. Galadriel : Votre quête ne tient malheureusement qu'à un fil. Ecartez-vous en un temps soit peu et ce sera l'échec, entraînant la ruine de tous. Mais l'espoir perdure tant que la compagnie existe. Ne laissez pas vos cœur se troubler. A présent, allez prendre un peu de repos. Car vous êtes accablé par le chagrin et le labeur. Cette nuit vous dormirez en paix. Bienvenu Frodon de la Comté, celui qui a vu l'Oeil. Elfes de Lothlrien : « A Olorin i yaresse [ Olorin, celui qui a été autrefois...] Mentaner i Numeherui » [ Envoyé par les Seigneurs de l'Ouest...] Legolas : Une complainte pour Gandalf. Merry : Que disent-ils de lui ? Legolas : Je n'ai pas le cœur à vous la traduire. Ma peine est encore trop récente. Elfes de Lothlrien : « Tirien i Romenori [ Pour garder les pays de l'Est...] Maiarion i Oiosaila... [ Le plus sage de tous les Maiar...] Mana elye etevanne... [ Qu'est-ce qui nous a enlevé... ] Norie i melanelye? » [ Celui que l'on aimait ? ] Sam : Je paris que ces vers n'évoquent pas ses feux d'artifices. faudrait un couplet là-dessus. « Qui a vu plus belles fusées, en étoiles vertes ou bleues éclatées. Tonnerre d'averse, d'or et d'argent. c'est une pluie de fleurs qui descend... » Ca ne lui rend pas justice, bien loin de là ! Aragorn : Reposez-vous. Ces frontières sont bien gardées. Boromir : Je ne pourrais trouver de quiétudes. J'ai entendu sa voix à l'intérieur de ma tête. Elle parlait de mon père, de la chute du Gondor. Elle m'a dit : « Même aujourd'hui il y a encore de l'espoir ». Mais je n'en voit aucun ! Cela fait longtemps que nous n'avons plus d'espoir. mon père est un homme noble, mais son autorité décroît et notre .... Notre peuple n'a plus foi en lui. Il compte sur moi pour améliorer les choses et j'aimerais y arriver. J'aimerais voir la gloire du Gondor restaurée. L'avez-vous déjà vu Aragorn ? La Tour Blanche d'Echthelion ! Scintillante comme une flèche de nacre et d'argent. Ses bannières flottantes dans la brise du matin. Avez-vous été rappelé chez vous par le son retentissant des trompettes d'argent ? Aragorn : J'ai vu la Cité Blanche. Il y a longtemps. Boromir : Un jour nos chemins nous y mèneront. Et le garde de la Tour pourra clamer très haut : « Les Seigneurs du Gondor sont de retour !»

LE MIROIR DE GALADRIEL

Galadriel : Voulez-vous regarder dans le miroir ? Frodon : Qu'y verrais-je ? Galadriel : Même les pplus sages ne peuvent le dire. Car le miroir dévoile bon nombre de choses. Des choses qui furent, des choses qui sont, et certaines qui ne se sont pas encore passées. Je sais ce que vous avez vu. Car c'est aussi dans mon esprit. C'est ce qui va se passer si vous échouez. La Communauté va se dissoudre. Cela à déjà commencé. Il essayera de s'emparer de l'Anneau. vous savez de qui je parles. L'un eprès l'autre, l'Anneau les détruira tous. Frodon : Si vous me le demandez, je vous donnerais l'Anneau Unique. Galadriel : Vous m'offrez librement l'Anneau ? Je ne peut nier que mon cœur l'a ardemment désiré. A la place d'un Seigneur des Ténèbres, vous aurez une reine. Non pas ténèbreuse, mais aussi belle et terrible que l'aurore. Aussi traîtresse que la mer ! Plus forte que les fondements de la terre ! Alors tous m'aimeront et désepéreront. Cette épreuve, je l'aui réussie. Je vais m'affaiblir et aller vers l'Ouest. et je vais rester Galadriel. Frodon : Je n'y arriverai pas tout seul. Galadriel : Frodon, vous êtes porteur de l'Anneau. et porter l'Anneau de pouvoir signifie être seul. Voici Nenya, l'Anneau de diamant et j'en suis la gardienne. Cette tâche vous est dévolue, et si vous ne trouvez pas le moyen, personne ne le pourra. Frodon : Je sais ce que je dois faire, seulement j'ai peur de le faire. Galadriel : Même la plus petite personne peut changer le cours de l'avenir.

LES COMBATTANTS URUK-HAI

Saroumane : Sais-tu comment les Orques sont venus au monde ? C'étaient des Elfes autrefois. Des Elfes enlevés par les forces des ténèbres, torturés et mutilés. Une forme de vie horriblement anéantie. Aujourd'hui, ils sont parfait mes combattants Uruk-Hai. Réponds ! Qui sers-tu ? Lurtz : Saroumane ! Saroumane : Pourchassez-les sans relâche jusqu'à ce que vous les trouviez.Vous ne connaissez ni la peur, ni la douleur. Vous gôuterez à la chair humaine ! Un des semi-hommes a sur lui un objet de grande valeur. Ammenez-les moi vivants. Ne les abîmez pas. Tuez les autres.

ADIEU A LA LORIEN

Celeborn : Avant ce jour, aucun étranger n'a revêtu l'habit de notre peuple. Puissent ces capes vous protéger totalement des yeux hostils. Legolas : Du lembas. Du pain de route elfique. Une bouchée suffit à nourrir l'estomac d'un adulte. Merry :Tu en as mangé combien ? Pippin : Quatre. Celeborn : Plus vous vous enfoncerez dans le Sud, plus le danger s'accroîtera. les Orques du Mordor tiennent la rive Est de l'Anduin, mais la rive Ouest est guère plus sûre. D'étranges créatures portant la marque de la Main Blanche ont été vues à nos frontières. Il est très rare que les Orques se déplacent au grand jour. Et ceux-ci l'ont pourtant fait. Le aphadar aen. [Vous êtes suivis.] Par le fleuve vous avez une chance d'atteindre avant l'ennemi, les chutes de Rauros. Galadriel : Le cadeau que je vous offre Legolas, est un arc des Galadhrim, digne de l'adresse de nos parents des bois. Voici les dagues de Noldorin, elles ont déjà servis pendant la guerre. N'ayez crainte jeune Peregrin Touque, vous trouverez le courage en vous. Et pour vous Sam Gamegie, une corde elfique faite en hithlain. Sam : Merci Gente Dame. Est-ce qu'il vous reste une jolie dague étincellante ? Galadriel : Quel cadeau un Nain demanderait-il aux Elfes ? Gimli : Aucun. Excepté d'admirer la Dame des Galadhrim une fois encore, car sa beauté surpasse celle de tous les joyaux qu'abrite la terre. En vérité il y aurait bien quelque chose. Non je n'ose pas y penser. C'est inpensable. C'est ridicule. Galadriel : Je n'ai rien de mieux à vous offrir que le cadeau que vous portez déjà. Am meleth dîn. I ant e-guil Arwen Undómiel pelitha. [Pour son amour, je crains que la grâce d'Arwen Etoile du Soir, ne s'estompe.] Aragorn : Aníron i e broniatha ar periatham amar hen. Aníron e ciratha a Valannor. [Je voudrais qu'elle quitte ces rives, et qu'elle rejoigne son peuple.Je voudrais qu'elle prenne le vaisseau pour Valinor] Galadriel : Ce choix lui appartient. C'est à vous de faire le votre Aragorn. Vous élevez au-dessus de vos ancêtres, depuis les jours d'Elendil, ou sombrer dans les ténèbres avec ce qui reste de votre lignée.Namárië. Oniatha i gerich. Dan, ú-'eveditham, Elessar [Adieu. Vous avez beacoup à faire. Nous ne nous reverrons pas, Elessar. Adieu Frodon Sacquet. Je vous offre la lumière d'Earendil, notre étoile bien aimée. Puisse cette lumière vous écmlairer dans les endroits sombres, où toutes les autres lumières seront éteintes. Gimli : Lors de ce départ, j'ai reçu ma pire blessure. Car j'ai jeté un ultime regard sur ce qu'il y a de plus beau. Dorénavant je ne parlerais plus de beauté si ce n'est du cadeau qu'elle m'a offert. Legolas : Quel était ce cadeau ? Gimli : J'ai osé lui demander un cheveu de sa belle chevelure dorée. Elle m'en a donné trois.

LE GRAND FLEUVE

Aragorn : Gollum. Il nous suit depuis la Moria. J'avais espérer que nous l'aurions semé sur le fleuve, mais il est bien trop malin. Boromir : S'il alerte l'ennemi sur notrte position, notre traversée n'en sera plus que dangereuse. Sam : Mangez quelque chose M. Frodon ! Frodon : Non Sam. Sam : Vous n'avez rien avalé de la journée ! Et vous ne dormez pas non plus. Ne croyez pas que je n'ai rien remarqué. M. Frodon ? Frodon : Je vais bien. Sam : Non, c'est faux. Je suis là pour vous aider ! J'ai promis à Gandalf d'y arriver. Frodon : Tu ne peux pas Sam. Pas cette fois. Va dormir ! Boromir : Minas Tirith est la route la plus sûre. Vous le savez. De là nous pouvons nous regrouper, pour nous préparer à combattre le Mordor en force. Aragorn : Il n'y a plus de forces en Gondor qui puisse nous être utile. Boromir : Vous avez été prompt à faire confiance aux Elfes ! Avez-vous si peu foi en votre peuple ? Oui il y a de la faiblesse, il y a de la fragilité, mais il y a aussi le courage et le sens de l'honneur chez les Hommes. Mais vous ne le voyez pas. Vopus avez peur. Toute votre vie vous vous êtes caché dans l'ombre, effrayé pas ce que vous êtes, qui vous êtes ! Aragorn : Je ne conduirais pas l'Anneau à moins de cent lieues de votre cité ! Frodon ! L'Argonath. Depuis longtemps je souhaite contempler les rois de jadis. Mes ancêtres.


PARTH GALEN

Aragorn : Nous traverserons le lac à la tombée de la nuite . Nous cacherons les bateaux et continuerons à pieds. Nous atteindrons le Mordor par le Nord. Gimli : Alors il nous suffira simplement de trouver notre chemin à travers Emyn Muil, un labyrinthe infranchissable fait de rochers coupants comme des rasoirs. Et après cela ce sera encore mieux. Une région de marécages gluants et puants à perte de vue. Aragorn : Oui c'est notre route. Je vous suggère de prendre repos afin de recouvrer vos forces Maîtrte Nain. Gimli : Recouvrer mes ... Ah ! Legolas : Nous devrions partir maintenant. Aragorn : Non. Les Orques patrouillent sur la rive Est, il vaut mieux attendre que l'obscurité nous cache. Legolas : Ce n'est pas la rive Est qui m'inquiètes. Une ombre et une menace grandissent dans mon esprit. Quelque chose approche, je le sens. Gimli : On n'a pas besoin de recouvrer nos forces, nous les Nains. N'oubliez pas ça jeunes Hobbits ! Merry : Où est Frodon ? Boromir : Aucun de nous ne doit se promener seul. Vous moins que les autres. Tant de choses dépendent de vous. Frodon ? Je sais pourquoi vous recherchez la solitude. Vous souffrez, je le vois jour après jour. Etes-vous sûr de ne pas souffrir inutilement ? Laissez-moi vous aider. Il y a d'autres moyens Frodon. D'autres chemins à emprunter. Frodon : Je sais ce que vous allez dire. Et vous parlerez sagement mais mon cœur me met en garde. Boromir : En garde ? Contre quoi ? Nous avons tous peur. Mais laisser cette peur nous guider, détruirais l'espoir qu'il nous reste. Ne voyez pas que c'est folie ? Frodon : Il n'y a pas d'autres moyens. Boromir : Je ne requiert que la force de défendre mon peuple. Si vous acceptez de me prêter l'Anneau. Frodon : Non ! Boromir : Pourquoi reculez-vous ? Je ne suis pas un voleur. Frodon : Vous n'êtes pas vous-même. Boromir : Quelles chance croyez-vous donc avoir ? Ils vous trouveront. Ils prendront l'Anneau. et vous les supplierez de vous achever sans attendre. Pauvre fou ! L'Anneau n'est à vous que par un malheureux hasard. Il devrait être à moi. Donnez-le moi ! Donnez-le moi ! Donnez-le moi ! Je vois clair en vous ! Vous voulez donner l'Anneau à Sauron ! Vous allez nous trahir ! Vous courrez à votre perte ! A notre perte à tous ! Soyez maudit ! Soyez maudit, vous et tous les semi-hommes ! Frodon ? Frodon ? Qu'ais-je fait ? Pitié Frodon. Revenez. Frodon, pardonnez-moi. Frodon ! Aragorn : Frodon ? Frodon : Il s'est emparé de Boromir. Aragorn : L'Anneau , où est-il ? Frodon : N'approchez pas ! Aragorn : Frodon, attendez. J'ai juré de vous protéger. Frodon : Mais pouvez-vous me protéger de vous ? Vous, vous le détruireriez ? Aragorn : Jusqu'au bout j'aurais été à vos cotés. Jusque dans les flammes du Mordor. Frodon : Je le sais. Alors veillez sur les autres. En particulier Sam. Il ne pourra comprendre. Aragorn : Allez Frodon. Courrez. Courrez.

LA DISSOLUTION DE LA COMMUNAUTE Sam : M. Frodon ! Lurtz : Trouvez les semi-hommes ! Trouvez les semi-hommes ! Aragorn : Par Elendil ! Legolas : Allez-y Aragorn ! Merry : Frodon. Viens-te cacher. Vite, tu viens ? Pippin : Que fait-il ? Merry : Il s'en va. Pippin : Non ! Merry : Courrez M. Frodon. Sauvez-vous. Hey, vous, par ici ! Hey, vous, par ici ! Pippin : Ca marche ! Merry : Je le vois bien Pippin ! Cours Legolas : Le Cor du Gondor ! Aragorn : Boromir ! Boromir : Fuyez ! Fuyez ! LE DEPART DE BOROMIR Aragorn : Non ! Non ! Boromir : Ils ont enlevés les petits ! Aragorn : Restez tranquille. Boromir : Frodon. Où est Frodon ? Aragorn : Je l'ai laissé s'en aller. Boromir : Alors vous avez fait ce que je n'ai pas pu faire. L'Anneau. J'ai essayé de le lui prendre. Aragorn : Sachez à présent que l'Anneau est hors d'atteinte. Boromir : Pardonnez-moi. Je n'avais pas réalisé. A cause de moi vous avez tous échoué. Aragorn : Non. Non Boromir. Vous avez combattu bravement. Votre honneur est sauf Boromir : Laissez cela. C'en est fini. Le monde des Hommes va s'éffondrer. tout ne sera que ténèbres. Et ma cité sera détruite. Aragorn : J'ignore quelles sont les forces qui me restent, mais je vous jure que je ne laisserais pas prendre la Cité Blanche. Ni notre peuple échouer. Boromir : Notre peuple ! Notre peuple ! Je vous aurai suive, mon frère, mon capitaine, mon Roi ! Aragorn : Reposes en paix, fils du Gondor. Ils attendront son retour de la Tour Blanche. Mais il ne reviendra pas. LA ROUTE SE POURSUIT SANS FIN... Sam : Frodon ! Frodon : Je voudrais que l'Anneau ne soit jamais venu à moi. Que rien de tout ceci ne se soit passé. Gandalf : Comme tous ceux qui vivent des heures si sombres, mais ce n'est pas à eux de décider. Tout ce que vous avez à décider c'est quoi faire du temps qui vous est imparti. Sam : Frodon ! Non ! Frodon ! M. Frodon ! Frodon : Non Sam ! N'avances pas Sam. Je vais en Mordor, tout seul. Sam : Oui vous y aller. Seulement je viens avec vous ! Frodon : Mais tu ne sais pas nager ! Sam ! Sam ! Sam : J'ai fait une promesse M. Frodon, une promesse ! « Ne le perdez pas Sam Gamegie ! » Alors faut pas que j'vous perde. Faut pas que j'vous perde ! Frodon : Oh ! Sam. En route... Legolas : Dépêchez-vous. Frodon et Sam vont atteindre la rive orientale. Vous n'avez pas l'intention de les suivre. Aragorn : Le destin de Frodon n'est plus entre nos mains. Gimli : Alors tout aura été fait en vain. La Communauté a failli. Aragorn : Pas si nous restons loyaux les uns envers les autres. Nous n'abandonnerons pas Merry et Pippin à une mort atroce. Pas tant qu'il nous restera des forces. Débarassons-nous de tout ce qui n'est pas nécessaire. Voyageons légés. Allons chasser de l'Orque. Gimli : Oui ! Ah ! Ah ! Frodon : Le Mordor.... J'espère que les autres trouveront une route plus sûre. Sam : Grand-Pas veillera sur eux. Frodon : Je crois Sam que nous ne les verrons plus. Sam : Ca se pourrait qu'si M. Frodon. Ca se pourrait. Frodon : Sam... Je suis content que tu sois avec moi