Écriture du script Tutoriel sur l'anneau/

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LE SEIGNEUR DES ANNEAUX LA COMMUNAUTE DE L'ANNEAU

PROLOGUE

Galadriel : I amar prestar aen... Le monde a changé... Han mathon ne nen... Je le vois dans l'eau... Han mathon ne chae... Je le ressens dans la terre... A han noston ned gwilith... Je le sens dans l'air. Beaucoup de ce qui existait jadis est perdu, car aucun de ceux qui vivent ne s'en souvient. Tout commença lorsque les Grands Anneaux furent forgés. Trois furent donnés aux Elfes, immortels, les plus sages et les plus respectables de tous les êtres. Sept aux Seigneurs Nains, grands mineurs et scuplteurs de la montagne. Et neuf, neuf Anneaux furent donnés à la race des Hommes, qui par-dessus tout désiraient le pouvoir. Car à travers ces Anneaux furent transmisent la force et la volonté de gouverner chaque race. Mais ils furent tous dupés, car un autre Anneau fut forgé, sur les terres du Mordor, dans les flammes de la Montagne du Destin, Sauron le Seigneur des Ténèbres, forgea en secret un Maître Anneau pour gouverner tout les autres. Dans cet Anneau, il déversa sa cruauté, sa malveillance, et la volonté de dominer toute vie. Un Anneau pour les gouverner tous. L'une après l'autre, les contrées libres de la Terre du Milieu tombèrent sous l'emprise de l'Anneau, mais ils en furent certaines qui resistèrent. L'ultime alliance des Hommes et des Elfes entra en guerre contre les armées du Mordor, et sur les versants de la Montagne du Destin, ils se battirent libérer la Terre du Milieu. La victoire était proche, mais le pouvoir de l'Anneau ne pouvait être vaincu. Ce fut à ce moment précis, alors que tout espoir avait disparu, qu'Isildur, le fils du Roi, s'empara de l'épée de son père. Sauron, l'ennemi des peuples libres de la Terre du Milieu, fut vaincu. L'Anneau alla à Isildur, qui eut la seule opportunité de détruire le Mal à jamais, mais le cœur des Hommes est aisément corruptible. Et l'Anneau de pouvoir à sa volonté propre. Il trahit Isildur, le menant à la mort. Et certaines choses qui n'auraient pas dû être oubliées furent perdues. L'histoire devint une légende. La légende devint un mythe. Pendant deux mille cinq cent ans, plus personne n'entendit parler de l'Anneau. Jusqu'à ce que, par hasard, il prit au piège un nouveau porteur. L'Anneau vint à une créature nommée Gollum, qui l'emmena dans les galeries souterraines des Monts Brumeux, c'est là que l'Anneau le rongea. L'Anneau apporta à Gollum une vie incroyablement longue. Pendant cinq cent ans il lui dévora l'esprit, et dans l'obscurité de la caverne de Gollum il attendait. Les ténèbres s'insinuèrent à nouveau dans les forêts du monde. Une ombre à l'Est engendra une rumeur, murmure d'une peur sans nom. L'Anneau de Pouvoir comprit que son heure était venue. Il abandonna Gollum, mais il se passa une chose à laquelle l'Anneau ne s'attendait pas. Il fut ramassé par la créature la plus improbable qu'il soit. Un Hobbit, Bilbon Sacquet, de la Comté. En effet l'heure approche où les Hobbits détermineront le destin de tous.

A PROPOS DES HOBBITS

Bilbon : Le vingt-deuxième jour de septembre de l'année mille quatre cent, selon le calendrier de la Comté, Cul-de-sac, chemin des Trous-du-talus, Hobbitebourg quartier Ouest, la Comté, Terre du Milieu, le Tiers Age de ce monde. « Aller et Retour. Récit d'un Hobbit par Bilbon Sacquet. » Bon... par où commencer ? Ah ! oui « A propos des Hobbits ». Les Hobbits vivent de la culture de leurs terres dans les quatre régions de la Comté depuis plusieur centaines d'années. Satisfaient d'ignorer et d'être ignorés du monde des Grandes Gens. La Terre du Milieu étant après tout remplie d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits semblaient de bien peu d'importance car ils n'étaient jamais connus comme de valeureux guerriers et ne comptaient pas non plus parmis les plus sages. Frodon ! Il y a quelqu'un à la porte ! En fait, il est de notoriété publique que la véritable passion des Hobbits est la boustifaille. C'est une rumeur plutôt injuste car nous avons aussi développé un intérêt certain dans le brassage de la bière et le fumage de l'herbe à pipe. Mais ce qui nous tient à cœur , c'est la paix, la tranquilité et une terre bien cultivée. Car les Hobbits partagent l'amour des choses qui poussent. Oui sans aucun doute notre façon de vivre est pittoresque, mais aujourd'hui plus que tout autre je prends conscience que ce n'est pas une mauvaise choses de fêter une vie simple.  Fodon ! La porte ! Tête de bois ! Où est ce petit ?

LA COMTE

  • Frodon : Vous êtes en retard.
  • Gandalf : Un Magicien n'est jamais en retard, Frodon Sacquet, ni en avance d'ailleurs. Il arrive précisement à l'heure prévue.
  • Frodon : C'est merveilleux de vous voir, Gandalf.
  • Gandalf : Vous n'avez pas cru que je manquerais l'anniversaire de votre oncle Bilbon. Alors, comment va ce vieux vaurien ? On dit que sa fête sera particulièrement somptueuse.
  • Frodon : Vous connaissez Bilbon. Il a mit toute la Comté sans dessus dessous.
  • Gandalf : Alors voilà qui n'est pas sans lui déplaire.
  • Frodon : La moitié de la Comté est invitée et l'autre moitié viendra quand même.
  • Bilbon : Ainsi s'écoule la vie dans la Comté, comme dans les Ages passés avec ses allers et venues et un changement qui s'approche lentement si jamais il doit avoir lieu. Car les choses sont faites pour durer dans la Comté. Passant de générations en générations, il y a toujours eu un Sacquet vivant ici, sous la Colline, à Cul-de-sac. Et il y en aura toujours un !
  • Frodon : Pour tout vous dire, Bilbon est bizarre ces derniers temps. Enfin plus que de coutume. Il a pris l'habitude de s'enfermer dans son bureau, et passes des heures et des heures penché sur de vieilles cartes croyant que je ne le vois pas. Il prépare quelque chose. Très bien, gardez vos secrets. Oui je sais bien que vous êtes impliqué !
  • Gandalf : Sacrebleu !
  • Frodon : Avant votre venue, nous les Sacquet étions très bien vu ici. Aucune aventure d'aucune sorte. Rien d'inattendu ne se passait !
  • Gandalf : Si vous faites référence à l'incident avec le Dragon, je n'étais que peu impliqué. Tout ce que j'ai fait c'est donner un coup de coude à votre oncle pour passer la porte.
  • Frodon : Quoi que vous ayez fait, on vous a officiellement surnommé « le trouble paix ».
  • Enfants : S'il vous plaît Gandalf, les feux d'artifices ! Les fusées de feu !
  • Frodon : Gandalf, je suis content que vous soyez revenu.
  • Gandalf : Moi aussi, cher petit, moi aussi.
  • Bilbon : Non merci! Nous n'acceptons plus de visiteurs, qu'ils soient amis ou de simple relation !
  • Gandalf : Et que faites-vous des très vieux amis ?
  • Bilbon : Mon cher Gandalf !
  • Gandalf : Bilbon Sacquet !
  • Bilbon : Mon cher Gandalf !
  • Gandalf : C'est bon de vous voir ! Cent onze ans ! Qui pourrait le croire ! Vous n'avez pas pris une ride !
  • Bilbon : Je vous en prie entrez, soyez le bienvenu. Je suis très heureux de vous voir ! Du thé ? Ou peut-être quelque chose de plus fort. Il me reste quelques bouteilles d'un excellent vin qui date de 1296, très bonne année. Il est presque aussi vieux que moi ! C'est mon père qui l'avait mis en cave. Et si nous en ouvrions une ?
  • Gandalf : Non merci. Du thé c'est tout !
  • Bilbon : Je vous attendai la semaine dernière. Non pas que cela m'ennuie. Vous allez et venez à votre guise. Vous me prenez au dépourvu en effet... Je peux aussi vous faire des œufs si vous voulez. Gandalf ?
  • Gandalf : Du thé ce sera tout.
  • Bilbon : Vous ne m'en voulez pas si je grignotte
  • Gandalf : Non, non, pas du tout ! 
  • Sacquet : Bilbon ! Bilbon Sacquet !
  • Bilbon : Il n'y a personne. Ce sont les Sacquet de Besace ! Ils veulent la maison. Ils ne me pardonnent pas de vivre si longtemps. Il faut que je me débarasse de ces gêneurs pendu à la sonnette toute la journée, ne me laissant aucun moment de paix. Je veux revoir les montagnes ! Les montagnes Gandalf ! Et trouver un endroit paisible où je puisse finir mon livre. 
  • Gandalf : Alors vous persistez à vouloir mettre votre plan à éxécution?
  • Bilbon : Oui, oui. Tout est organisé. Tout est fin prêt !
  • Gandalf : Frodon se doute de quelque chose.
  • Bilbon : Naturellement. C'est un Sacquet pas un imbécile de Sanglebuc de recrue !
  • Gandalf : Vous allez lui dire n'est-ce pas ?
  • Bilbon : Oui, oui.
  • Gandalf : Il vous aime beaucoup.
  • Bilbon : Je sais. Il viendrait sûrement si je lui demandais. Mais au fond de lui Frodon est très attaché à la Comté. Ses champs, ses forêts, ses jolies rivière. Je suis vieux, Gandalf. Je sais que je n'en ai pas l'air, mais je commence à le sentir au fond de mon coeur. Que je me sens déseché, un peu comme du beurre qu'on aurait étalé sur une tartine trop grande. J'ai besoin de vacances. De très longues vacances. D'ailleurs je ne pense pas revenir. En vérité je ne revinedrai pas. Du vieux Toby, la meilleure herbe à pipe de la région mon ami. Ca va être une nuit que l'on oubliera pas !

UNE RECEPTION DE PUIS LONGTEMPS ATTENDUE

  • Frodon : Allons Sam, fait danser Rosie !
  • Sam : Non, je vais aller me chercher une bière !
  • Frodon : Oh ! Que non. Allez !
  • Bilbon : Alors je me trouvais à la merci de trois monstrueux Trolls. Ils étaient en train de se disputer pour savoir de quelle façon ils allaient nous cuire. L'un préférait à la broche, les autres désiraient s'asseoir sur nous violemment jusqu'à ce qu'on soit de la purée. Ils avaient perdu tellement de temps à se disputer du pourquoi et du comment que les rayons du soleil avaient percés à travers les arbres. Pff ! Et les ont transformé en pierres !
  • Merry : Vite ! Non non, la plus grosse ! Prends-la !
  • Bilbon : Mme Sanglebuc. Je suis ravi de vous voir. Soyez la bienvenue, tous ces enfants sont à vous ? Tonnerre du ciel vous avez été productive ! Ca oui ! 

Les Sacquets de Besace ! Vite, cachons-nous ! Merci mon petit. Tu es un bon garçon et moi je suis très égoïste vois-tu ? Oui, c'est vrai je suis très égoïste. Je ne sais pas pourquoi je t'ai receuilli après la mort de ta mère et de ton père, mais ce n'est pas par charité. Je crois que de tout ceux de ma nombreuse famille, tu étais le seul Sacquet qui avait vraiment de l'esprit.

  • Frodon : Bilbon, avez-vous été boire chez l'Ancien ? 
  • Bilbon : Non... enfin si. Mais ce n'est pas l'important ! L'important c'est que tu ailles bien ! 
  • Pippin : Ca y est !
  • Merry : Tu devais la planter dans le sol !
  • Pippin : Elle est plantée !
  • Merry : Mais dehors !
  • Pippin : C'était ton idée !
  • Frodon : Bilbon, Bilbon, attention au Dragon !
  • Bilbon : Sornette ! Il n'y a eu de Dragon dans cette région depuis un millénaire.
  • Merry : Très réussi !
  • Pippin : Lancons-en une autre !
  • Gandalf : Meriadoc Brandebouc et Peregrin Touque. J'aurais dû m'en douter !
  • Hobbits : Un discour ! Un discour ! 
  • Bilbon : Merci. Merci beaucoup mes chers Sacquets et Bophins, Touque et Brandebouc, Boulots, Fouines, *onnecor, Bolgers, Sanglebucs et Fierpeton ! Aujourd'hui, et bien c'est le jour de mon 111e anniversaire ! Mais hélas, 111 ans ce fut un temps peu court à passer en compagnie de si excellents et si admirables Hobbits ! Je ne connais pas la moitié d'entre vous autant que je voudrais, et j'aime moins de la moitié d'entre vous à moitié moins que vous ne le méritez. 

Je... j'ai des choses à faire. Je les ai mises trop longtemps de coté. J'ai le regret de vous annoncer que c'est la fin. Je m'en vais. Je vous dit adieu du fond du cœur ! Au revoir.

AU REVOIR CHER BILBON

  • Gandalf : Je suppose que vous vous trouvez particulièrement malin.
  • Bilbon : Voyons Gandalf ! Vous avez vu leurs têtes !
  • Gandalf : Il y a plusierus Anneaux magiques en ce monde, Bilbon Sacquet. Et aucun ne doit être utilisé à la légère ! 
  • Bilbon : C'était pour rire un peu ! Vous avez sûrement raison, comme d'habitude. Vous garderez un œil sur *Frodon, n'est-ce pas ?
  • Gandalf : Les deux. Aussi souvent que faire se peut ! 
  • Bilbon : Je lui lègue tout ce que je possède.
  • Gandalf : Qu'en est-il de votre Anneau ? Vous le lui laissé aussi ?
  • Bilbon : Oui, oui. Il y a une enveloppe là haut sur le rebord de la cheminée. Non, attendez... Il est dans ma poche. N'est-ce pas curieux ? Oui après tout. Pourquoi pas ? Pourquoi ne le garderais-je pas ?
  • Gandalf : Vous devriez laisser cet Anneau ici, je pense Bilbon. Est-ce si difficile ?
  • Bilbon : Mais non. Oh ! Si. Maintenant quand on y est. Je n'ai pas envie de m'en séparer. Il est à moi. Je l'ai trouvé. Il est venu à moi.
  • Gandalf : Ne vous mettez pas en colère !
  • Bilbon : Si je me mets en colère, c'est votre faute ! Il est à moi. A moi seul. Mon précieux.
  • Gandalf : Précieux ? Il a déjà été appelé de cette façon mais pas par vous !
  • Bilbon : Ce ne sont pas vos affaires ce que je fais des miennes, Gandalf.
  • Gandalf : Vous avez eu cet Anneau bien assez longtemps
  • Bilbon : Vous le voulez pour vous tout seul !
  • Gandalf : Bilbon Sacquet ! Surtout ne me prenez pas pour un magicien de pacotille ! Je n'essais pas de vous voler. J'essaie de vous aider. Depuis toutes ces années, nous sommes amis. Encore une fois faites-moi confiance. Laissez-le.
  • Bilbon : Vous avez raison Gandalf, l'Anneau doit aller à Frodon. Il est tard, la route est longue. Oui l'heure est venue.
  • Gandalf : Bilbon, l'Anneau est encore dans votre poche.
  • Bilbon : j'ai trouvé une bonne fin pour mon livre ! « Et il vécut heureux encore, encore et encore jusqu'à la fin de ses jours. »
  • Gandalf : Et c'est ce qui va se passer, mon cher ami.
  • Bilbon : Au revoir, Gandalf!
  • Gandalf : Au revoir cher Bilbon ! Jusqu'à notre prochaine rencontre !

GARDEZ-LE CACHE, METTEZ-LE EN SURETE

  • Bilbon : Il est a moi, mon précieux, mon précieux.
  • Gandalf : Des énigmes dans le noir
  • Frodon : Bilbon ! Bilbon !
  • Gandalf : Mon précieux
  • Frodon : Il est parti, n'est ce pas ? Cela faisait longtemps qu'il parlait de son départ. Je ne savais pas qu'il était sérieux. Gandalf ?
  • Gandalf : L'Anneau de Bilbon. Il s'en est allé vivre chez les Elfes. Il vous a légué Cul-De-Sac. Il vous a légué tout ses biens d'ailleurs. L'Anneau est à vous à présent. Mettez-le en sureté.
  • Frodon : Où allez-vous ?
  • Gandalf : Je dois régler certaines choses.
  • Frodon : Quelles choses ?
  • Gandalf : Des questions auquelles il faut des réponses.
  • Frodon : Mais vous venez seulement d'arriver. Je ne comprends pas.
  • Gandalf : Moi non plus. Gardez-le caché. Mettez-le en sureté.

LE RECIT D'ISILDUR

  • Gollum : La Comté, Sacquet !
  • Gandalf : En l'année 3434 du Deuxième Age, voici le récit d'Isildur, grand Roi du Gondor qui découvrit l'Anneau de pouvoir. « Il est venu a moi l'Anneau unique. » Il sera l'héritage de mon Royaume. Et tous mes descendants seront liés à son destin alors je ne me risquerais pas de faire du mal à l'Anneau. Il m'est très précieux, bien que je l'ai acquis avec souffrances. Les inscriptions sur son contours commencent à s'effacer. L'écriture qui au début était aussi lumineuse qu'une flamme rougoyante a presque disparue. C'est un secret qu'aujourd'hui seul le feu peut révéler

Cavaliers noir : La Comté, Sacquet !

  • Hobbit : Y a plus de Sacquet. Il sont tous à Hobbitebourg, plus loin dans l'Ouest. C'est par là.

AU DRAGON VERT Frodon, Merry et Pippin: Viens dame n'est donc pas peur Car il faut bien que je soigne mon cœur Que le vent souffle et que la pluie tombe  Il nous faut partir, plus vite les f'ront  Comme j'aime entendre le son de la pluie Et comme j'aime regarder la colline sans bruit Mais mieux encore que ces éléments  C'est une bonne bière qui vous rentre d'dans! 

  • L'Ancien : Y a de bien curieux individus qui traversent la Comté. Des Nains et des êtres tout aussi peu recommantables.
  • Fierpied : Une guerre se prepare. Les montagnes grouillent de gobelins.
  • Ted : Ce sont des légendes et des contes pour enfants tout cela. Tu deviens comme ce vieux Bilbon Sacquet, complétement toqué !
  • Fierpied : Le jeune Monsieur Frodon lui est toqué !
  • Frodon : Et fier de l'être, santé l'Ancien!
  • Ted : Cela ne nous regarde pas c'qui c'passe au-delà de nos frontières. Te mèles pas des affaires des autres ou tu aboutiras à des ennuis plus gros que toi.
  • Rosie : Bonne nuit les garçons !
  • Sam et Frodon : Bonne nuit !
  • Ted : Bonne nuit douce demoiselle à la bière dorée !
  • Sam : Fais attention à qui tu coses là.
  • Frodon : T'inquiètes pas Sam, Rosie sais reconnaître un crétin quand elle en voit un.
  • Sam : Ah oui !

L'OMBRE DU PASSE

  • Gandalf : Est-il caché ? Est-il en sureté?
  • Frodon : Qu'est-ce que vous faites ?
  • Gandalf : Tendez votre main Frodon, il n'est pas chaud ! Que voyez-vous ? Hein !... Vous voyez quelque chose ?
  • Frodon : Non rien, il n'y a rien ! Attendez, il y a des inscriptions ! Apparemment c'est de l'elfique, je ne peux pas le lire.
  • Gandalf : Peu de gens le peuvent. Ce langage est celui du Mordor, que je ne prononcerais pas ici.
  • Frodon : Le Mordor ?
  • Gandalf : En langue commune ces signes disent : « Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver, un Anneau pour les mener tous et dans les ténèbres, les lier. » Voici l'Anneau unique, forgé par Sauron, le Seigneur des Ténèbres, dans les flammes de la Montagne de Destin. Il a été pris par Isildur de la main de Sauron lui-même.
  • Frodon : Bilbon l'a trouvé dans la caverne de Gollum !
  • Gandalf : Et pendant soixante ans l'Anneau est resté tranquillement en possession de Bilbon prolongeant sa vie, retardant sa vieillesse. Mais c'est fini Frodon. Le mal gronde en Mordor. L'Anneau s'est réveillé. Il a entendu son Maître l'appeler.
  • Frodon : Mais il a été détruit! Sauron a été détruit.
  • Gandalf : Non Frodon. L'esprit de Sauron a survécu, car sa force vitale est lié à l'Anneau, et que l'Anneau n'a pas été détruit. Sauruon est de retour. Ses Orques se sont multipliés. Sa forteresse à Barad-Dûr a été rebâtie sur les terres du Mordor. Sauron n'a besoin que de cet anneau pour recouvrir les terres de ce monde de ténèbres. Il le cherche. Il le cherche. Toutes ses pensées sont fixées sur lui. Car l'Anneau aspire plus que tout a retourner au doigt de son maître. L'Anneau et le Seigneur des Ténèbres ne font qu'un. Frodon, il ne doit pas le retrouver.
  • Frodon : Bien, mettons-le de côté, cachons-le et ne parlons plus jamais de lui. Personne ne sait qu'il est ici, n'est-ce pas ? Répondez Gandalf.
  • Gandalf : Il y avait quelqu'un d'autre qui savait que Bilbon avait l'Anneau. J'ai cherché partout cette créature, ce Gollum. Mais l'ennemi l'a trouvé avant moi. J'ignore combien de temps ils l'ont torturé. Mais parmi les cris sans fin et les borborygmes inertes, ils ont dicerné deux mots.
  • Gollum : La Comté... Sacquet...
  • Frodon : La Comté ! Sacquet ! Mais ça pourrait les mener ici. Prenez-le, Gandalf. Prenez-le.
  • Gandalf : Non Frodon.
  • Frodon : Prenez-le!
  • Gandalf : Vous ne pouvez pas me donner cet Anneau.
  • Frodon : Si, je vous le donne.
  • Gandalf : Non ne me tentez pas Frodon. Je n'ose le prendre ! Même pour le mettre en sureté. Comprenez-moi *Frodon. J'utiliserais cet Anneau en souhaitant faire le bien. Mais à travers moi, il pourrait atteindre un pouvoir trop grand, trop terrible à imaginer.
  • Frodon : Mais il ne peut rester dans la Comté !
  • Gandalf : Non! En effet.
  • Frodon : Que dois-je faire ?
  • Gandalf : Vous devez partir, très rapidement!
  • Frodon : Où ça ? Où dois-je aller ?
  • Gandalf : Vous devez quitter le Comté, rendez-vous au village de Bree.
  • Frodon : Bree ? Bon. Et vous ?
  • Gandalf : Moi, je vous attendrais à l'auberge du Poney Fringuant.
  • Frodon : L'Anneau sera en sureté là-bas?
  • Gandalf : Je l'ignore Frodon, je n'ai aucune réponse. Il faut que je vois le supérieur de mon ordre, qui est à la fois sage et puissant. Croyez-moi Frodon, il saura quoi faire. Vous devez abandonner le nom de Sacquet sar cela pourrait être dangereux hors de la Comté; voyagez que de jour et restez loin de la route.
  • Frodon : Je peux aisément couper à travers champs.
  • Gandalf : Mon cher Frodon, les Hobbits sont vraiment de surprenantes créatures. On peut apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur leurs coutumes en un mois et cependant, au bout de cent ans, ils peuvent encore vous surprendre. Baissez-vous. Sam Gamegie, vous étiez aux écoutes à la fenêtre?

Sam : J'étais pas à la coupe de la fenêtre votre seigneurerie, j'étais à la coupe de la pelouse, sous la fenêtre. Je vous le jure.

  • Gandalf : N'est-il pas un peu tard pour entretenir la pelouse?
  • Sam : J'ai entendu se lever des voix.
  • Gandalf : Qu'avez-vous entendu ? Parlez !
  • Sam : Rien d'important... J'ai entendu des choses sur un Anneau, un Seigneur des Ténèbres et un peu sur la fin du monde. Mais pitié votre seigneurerie Gandalf, ne me faites pas de mal. Ne me transformez pas en quelque chose de pas naturel.
  • Gandalf : Non, et peut-être... J'ai mieux en ce qui vous concerne. Avancez Sam Gamegie. Ne désespérez pas. Tous les deux faites attention. L'ennemi a de nombreux espions à son service: des oiseaux, des bêtes. Est-il en sureté. Ne le mettez pas au doigt. Car les serviteurs du Seigneur des Ténèbres sont attirés par son pouvoir. Surtout n'oubliez pas !
  • Frodon : L'Anneau essaie de revenir à son maître. Il veut être retrouvé.
  • Sam : Ca y est !
  • Frodon : Ca y est quoi ?
  • Sam : Encore un pas de plus et ce sera l'endroit le plus éloigné de chez moi, où j'ai jamais été.
  • Frodon : Allez viens Sam. Tu te rappelles ce que Bilbon disait...
  • Bilbon : “Il est fort dangereux Frodon de sortir de chez soi. On prend la route et si l'on ne regarde pas où l'on met les pieds. On ne sait pas jusqu'où cela peut nous mener.”