Utilisateur:JulienGr

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Voici une anthologie de dix films, dix scènes, et dix répliques que j'ai sélectionnés pour mon TFE. Bon visionnage ! ;)

Mon anthologie des dix :[modifier]

Je ne pouvais conclure mon TFE sans vous proposer ma propre anthologie. Celle-ci contient les films que j'ai le plus appréciés. Les films qui m'ont le plus marqués. Ceux qui pour moi, valent la peine d'être vu au moins une fois dans sa vie, que l'on soit ou non cinéphile. J'ai essayé de varier le plus possible mon choix, tant au niveau des époques qu'au niveau des genres, des réalisateurs, des budgets... Choisir une pincée de films parmi tous ceux que propose le 7e art ne fut pas chose aisée, mais j'espère que ma sélection saura vous donner l'envie de (re-)découvrir ces films qui m'ont, à leur manière, marqué.

Mes dix films[modifier]

Métropolis (1927), de Fritz Lang.

Au-delà de ses apparences de film de sciences fiction à grand spectacle, Métropolis est en fait une critique du monde ouvrier, des prolétaires et de la classe supérieure. Malgré quelques scènes où l'on À du mal à comprendre où le réalisateur veut en venir, ce film reste un incontournable, notamment grâce à des décors magnifiques, des effets spéciaux somptueux (pour l'époque), des acteurs géniaux ainsi que des références médiévales et bibliques (alchimie, dieu antique, architecture gothique...) omniprésentes.

(Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=4rpetJzf7Ow)

Citizen Kane (1941), d'Orson Welles.

Considéré, par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps, Citizen Kane est particulièrement vanté pour ses innovations aussi bien cinématographiques que musicales et narratives. En effet, la complexité du scénario (L'histoire est racontée en flash-back, et chaque personnage ne connaît qu'une facette de la personnalité de Kane), la qualité de la photographie(invention d'une nouvelle technique de champ/contre champ), mais aussi l'histoire de Charles Foster Kane (interprété par Welles lui-même) maître d'un empire de presse et de radio qui mourra seul. Tous ces ingrédients font de ce film très controversé à sa sortie, un monument du cinéma.

(Plusieurs extraits : http://www.youtube.com/watch?v=uCgGAfz7qT4)

Douze hommes en colère (1957), de Sidney Lumet.

Ce drame judiciaire sous tension regorge de jeux d'acteurs surprenants (Henry Fonda est parfait!), de dialogues devenus cultes, mais surtout, d'une histoire aux rebondissements multiples et plus inattendus les uns que les autres. On peut ainsi suivre la délibération d'un jury dans une affaire de meurtre, et la manière dont un seul des jurés va réussir à faire douter les onze autres. Le décor unique dans lequel se déroule toute l'intrigue donne un côté théâtrale au film, ainsi qu'une ambiance très particulière.

(Plusieurs extraits : http://www.youtube.com/watch?v=J5XbNZ2ylwk)

Ben-Hur (1959), de William Wyler.

Basé sur un roman du 19e siècle de Lewis Wallace, Ben-Hur est l'un des premiers Blockbusters du cinéma avec plus de 50.000 figurants, une spectaculaire course de chars (dont le coût de production avoisine le million de dollars), des acteurs talentueux... Et pas moins de douze nominations aux Oscars ! (Record que le Titanic de James Cameron vint égaler quarante ans plus tard.) Le succès au Box-office de son film permit à la MGM (le studio de production) d'éviter la banqueroute qui la menaçait jusqu'alors.

(Bande-annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18744593&cfilm=1532.html)

Das Boot (1981), de Wolgang Petersen.

Nommé pas moins de six fois aux Oscars, Das Boot est une adaptation du roman homonyme de Lothar G. Buchheim. Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, ce film laisse de côté les questions de nationalisme pour se concentrer sur les conditions de vie et la tâche dangereuse qu'est la direction d'un sous-marin, dans des eaux déchirées par la guerre. Les différentes maquettes de sous-marins, la bande son ainsi que le formidable jeu des acteurs confèrent au film un réalisme impressionnant, et nous tiennent en haleine durant toute la durée du film (110 minutes dans les salles lors de sa sortie, mais pas moins de 209 minutes dans la dernière version sortie en DVD).

(Bande-annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19423626&cfilm=4616.html)

Blade Runner (1982), de Ridley Scott.

Parce que mon anthologie ne pouvait se passer d'un film inspiré d'une nouvelle de Phillip K. Dick (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?), qui est pour moi l'un des plus grands auteurs de sciences fiction de tous les temps ! De nombreux films sont tirés de ses œuvres. On pense notamment à Minority Report, À scanner darkly, ou encore Total Recall. Ce bijou de science-fiction apporte une vision futuriste du monde plus que subversive, notamment grâce à des décors époustouflants, (souvent imité, jamais égalé !) mais pas seulement.. En effet, cette œuvre est un savant mélange entre polar et science-fiction. De plus, le film existe en de nombreuses versions, ce qui permet de (re-)découvrir à chaque visionnage un nouveau film. Une de ces versions, récemment ressortie au cinéma, propose même une fin alternative à l'histoire.

(Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=Lb7jQDHy5Ac)

Trainspotting (1996), de Danny Boyle.

Récompensé à deux reprises, Trainspotting raconte la vie de Renton, un accroc à la drogue, entouré de ses potes junkies. Danny Boyle entraîne le spectateur dans ce groupe de jeunes héroïnomanes, vivant dans une Écosse en pleine crise économique. Loin de faire l'apologie des drogues, ce film au contraire montre à quel point celles-ci peuvent être destructrices pour leurs consommateurs. Mélangeant habilement scènes dérangeantes, drôles et touchantes, ce film absolument incontournable est devenu culte dès sa sortie en salle, au même titre que sa bande originale, signée par des artistes tels que Iggy Pop, Blur ou encore Lou Reed.

(L'introduction du film : http://www.youtube.com/watch?v=r9_67BOANCE)

Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004), de Michel Gondry

Abordant le thème de la rupture, et des retrouvailles, des souvenirs et de l'oubli, Eternal Sunshine est un film poétique, rempli de peine et de joie de vivre. Il raconte l'histoire de Joël (Jim Carrey), qui vient de rompre avec Clementine (Kate Winslet). Pour tenter d'oublier cette dernière, Joël va faire appel à une entreprise capable de supprimer des souvenirs. Mais au fur et à mesure que ses souvenirs disparaissent, il va se rendre compte qu'oublier est pire que la souffrance d'une rupture. Ce scénario original est porté par une mise en scène majestueuse (même si à première vue déroutante), et un duo d'acteur sublimes.

(Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=_59YPs-jWRA)

Sin city (2005), de Robert Rodrigues.

Adapté du comic book homonyme de Frank Miller, Sin City est une grosse claque audio-visuelle, notamment grâce à sa photographie parfaitement décalée . En effet, filmé en noir et blanc, chaque plan est tiré d'une case du comic dont il est inspiré, et retranscrit donc parfaitement l'ambiance malsaine de la BD. Jamais une adaptation cinématographique n'avait été aussi proche de son œuvre originale. Mais c'est loin d'être la seule qualité de ce Sin City ; la narration des trois histoires, à première vue sans liens, totalement maîtrisée par Rodrigues ; les dialogues, qui sont excellent ; et surtout, un casting hallucinant (!), Mickey Rourke, Josh Hartnett, Benicio De Toro, Bruce Willis, Clive Owen, Elijah Wood, Micheal Madsen...

(Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=u6lhaNtpg4I)

Inception (2010), de Christopher Nolan

Inception est construit comme un puzzle, dont il faut assembler toutes les pièces pour capter entièrement les subtilités du scénario. Nolan signe ici un film grandiose, qui nous plonge dans le subconscient de différentes personnes, dans leurs rêves. Avec son scénario hors du commun, ses décors et ses effets spéciaux à couper le souffle, Inception est un réel plaisir pour les yeux, et vous fera griller les méninges. De plus, le film est porté par un casting quatre étoiles ; Léonardo DiCaprio, Ellen Page, Michael Caine, Joseph Gordon-Levitt, Tom Hardy...

(Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=B4nIVh1yvvc)