« La découverte d'exo-planète » : différence entre les versions
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Dans les années 1990 , les scientifiques ont trouvé une méthode, dite « ''méthode de transit ''». Cette technique consiste à observer la variation de lumière de l’étoile devant laquelle | Dans les années 1990 , les scientifiques ont trouvé une méthode, dite « ''méthode de transit ''». Cette technique consiste à observer la variation de lumière de l’étoile devant laquelle l’exo-planète passerait. Il y a deux phases de transit : | ||
* Le transit primaire: consiste à détecter l’exo-planète lorsqu’elle passe devant son étoile. Elle bloque alors une petite quantité de lumière provenant de l’étoile. Alors, on va observer continuellement cette lumière, pour essayer de détecter la périodicité de cette variation de flux. Après, on | * Le transit primaire: consiste à détecter l’exo-planète lorsqu’elle passe devant son étoile. Elle bloque alors une petite quantité de lumière provenant de l’étoile. Alors, on va observer continuellement cette lumière, pour essayer de détecter la périodicité de cette variation de flux. Après, on pourra en déduire indirectement la taille de la planète et par la suite émettre des hypothèses sur sa masse, sa composition rocheuse ou gazeuse et sur son atmosphère. | ||
* Le transit secondaire: | |||
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* Le transit secondaire: cette deuxième est applicable quand la planète passe derrière l'étoile. Dans ce cas on peut détecter les photons provenant de l'hémisphère éclairé de la planète. En bref, on étudie le signal lumineux provenant d'une planète éclipsée par son étoile et l'on retire ensuite le signal lumineux émis par l'étoile (que l'on a mesuré auparavant). | |||
La toute première exo-planète fut découverte par le satellite américain "Hubble" en 2003 sur l'étoile HD 209458. | |||
Aujourd'hui, grâce à ces deux techniques on compterait plus de 100 milliard d'exo-planète rien que dans notre galaxie. | |||
En astronomie, on dit qu'une zone est habitable lorsque la pression atmosphérique des planètes est suffisante pour maintenir l'eau à l'état liquide sur sa surface. L'exo-planète la plus proche de la Terre pourrait être à 11,9 années-lumière, selon les scientifiques. Le télescope ''Kepler'' en a découvert 54 candidates potentielles et on estime qu'il y a au moins 500 millions de planètes habitables dans la Voie Lactée. | |||
Dernière version du 27 février 2018 à 09:02
Une exo-planète (ou planète extra-solaire), est une planète qui se situe hors du système solaire, dans lequel notre planète Terre se situe. C’est à cause de leur distance par rapport à la Terre que leur détection était compliquée.
Dans les années 1990 , les scientifiques ont trouvé une méthode, dite « méthode de transit ». Cette technique consiste à observer la variation de lumière de l’étoile devant laquelle l’exo-planète passerait. Il y a deux phases de transit :
- Le transit primaire: consiste à détecter l’exo-planète lorsqu’elle passe devant son étoile. Elle bloque alors une petite quantité de lumière provenant de l’étoile. Alors, on va observer continuellement cette lumière, pour essayer de détecter la périodicité de cette variation de flux. Après, on pourra en déduire indirectement la taille de la planète et par la suite émettre des hypothèses sur sa masse, sa composition rocheuse ou gazeuse et sur son atmosphère.
- Le transit secondaire: cette deuxième est applicable quand la planète passe derrière l'étoile. Dans ce cas on peut détecter les photons provenant de l'hémisphère éclairé de la planète. En bref, on étudie le signal lumineux provenant d'une planète éclipsée par son étoile et l'on retire ensuite le signal lumineux émis par l'étoile (que l'on a mesuré auparavant).
La toute première exo-planète fut découverte par le satellite américain "Hubble" en 2003 sur l'étoile HD 209458.
Aujourd'hui, grâce à ces deux techniques on compterait plus de 100 milliard d'exo-planète rien que dans notre galaxie.
En astronomie, on dit qu'une zone est habitable lorsque la pression atmosphérique des planètes est suffisante pour maintenir l'eau à l'état liquide sur sa surface. L'exo-planète la plus proche de la Terre pourrait être à 11,9 années-lumière, selon les scientifiques. Le télescope Kepler en a découvert 54 candidates potentielles et on estime qu'il y a au moins 500 millions de planètes habitables dans la Voie Lactée.