Modification de La médecine et les jeux vidéos

= Les patients et les jeux vidéos =

== Rééducation ==

Pour réapprendre les gestes du quotidien les victimes d'accidents cérébraux ou de maladies dégénératives de la musculature doivent faire des exercices régulièrement. D'après l'OMS, il y a tout même 60% des patients qui ne les font pas. Les jeux vidéos entrent donc dans ce cas en jeu pour donner de la motivation aux malades sur le long terme. Il permet aussi d'améliorer la force, la coordination ou la motricité. Ces jeux reprennent les exercices réalisés dans une séance classique mais de façon plus ludique. Actuellement, les retours de cette méthode sont plutôt positifs. «C’est dur pour les bras et j’ai un peu mal dans le bas du dos également», détaille Christian Rusterholz avec le sourire. «C’est normal et c’est bien. Cela prouve que ses muscles sont en train de travailler», complète sa thérapeute. Ces jeux sont faciles à utiliser car il suffit de sélectionner la partie du corps que l'on souhaite travailler et ensuite choisir son jeu. Une caméra filme les mouvements. 

== L'apprentissage ==

Suite à une expérience scientifique, on a constaté que les joueurs assidus de jeux vidéos analysent une situation plus rapidement, génèrent facilement de nouvelles connaissances et catégorisent plus efficacement les faits - en particulier dans les situations à forte incertitude. C'est l'hippocampe qui permet de telles performances. Cette découverte pourrait être bénéfique pour les jeunes mais aussi pour les personnes âgées. Une autre étude a comparé des personnes qui jouaient à Mario avec d'autres qui ne jouaient jamais. Des scans IRM de leurs cerveaux ont montré que le groupe de joueurs avaient vu leurs cellules grises augmenter dans l'hippocampe droit, le cortex préfrontal droit et le cervelet – les zones du cerveau responsables de la navigation spatiale, de la mémoire, de l'organisation et de la motricité des mains.